• Nous décidons de faire une ballade en Mini bus de location avec un chauffeur et de contourner la baie de tous les Saints par le nord jusqu’au RIO PARAGUACU.

    Un itinéraire balisé par un guide local ,qui part de Salvador vers le nord en direction de SAN AMARO.

    SAN AMARO est un petit village (selon notre guide) de 50 000 habitants  et représente le cœur économique de la partie nord de la baie. Il na pas grand charme touristique sauf le centre qui a garde des vestiges de son passé coloniale et l’exploitation de la cane à sucre.

    Ballade dans les environs de Salvador de BahiaBallade dans les environs de Salvador de Bahia

    LE CENTRE DE SAN AMARO (église et facade coloniale)

    Nous filons ensuite vers le nord de la BAIA DO IGUAPE  et le RIO PARAGUACU en continuant jusqu'à CACHOEIRA et SAO FELIX. L’envasement de la baie rend difficilement accessible cette partie  en bateau

    CACHOEIRA est une ville célèbre par son architecture coloniale exceptionnelle que l’on atteint par une route qui serpente parmi les cultures (cane, mais et bambous essentiellement). La ville essaie de restaurer ce patrimoine avec peu de moyen. Eglise remarquable et un grand nombre de demeures historiques, dont certaines sont abandonnées, ne possède plus aujourd’hui que de belles façades.

    Ballade dans les environs de Salvador de Bahia

    Des bords d u RIO nous apercevons en face SAO FELIX sur la rive droite.

    Ballade dans les environs de Salvador de Bahia

    Ballade dans les environs de Salvador de Bahia

    Sao FELIX est accessible depuis CACHOIERA par un ancien pont de chemin de fer. Une voie pour les voiture, construite avec des traverses en bois, a été aménagée a même la voie ferrée. Lorsque un train se présente, la circulation automobile s’arrête et le pont redevient voie ferrée.

    Ballade dans les environs de Salvador de BahiaBallade dans les environs de Salvador de Bahia

    Cette région est réputée pour produire un tabac de qualité avec des aromes exceptionnels. Les fabriques de cigares, que l’on peu visiter, se trouvent à SAO FELIX.

    Ballade dans les environs de Salvador de BahiaBallade dans les environs de Salvador de Bahia

    Ensuite nous redescendons le RIO en longeant la rive droite en direction de la ville de MARAGOGIE.

    Ballade dans les environs de Salvador de BahiaBallade dans les environs de Salvador de Bahia

    Cette partie nord de la baie fut une des plus prospère par sa production agricole (cane et tabac)et d’élevage. C’était à l’ origine un village indien et il reste encore des populations indigènes.

    Il parait que le samedi jour de marché très typique transforme la ville en véritable fourmilière. Tant pis pour nous c’est lundi !

    Nous prenons le chemin du retour en empruntant la même route qu’a l’aller depuis SALVADOR, car nous ne pouvons revernir vers Salvador par le co


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  • TRAVERSEE  de l’atlantique de MINDELO vers SALVADOR DE BAHIA

    La grande traversée !

    Sans être une épopée une certaine anxiété se ressent dans les préparatifs. L’avitaillement est il suffisant pour les 13 à 20 jours de mer que nous envisageons de faire. ATANUA est il correctement préparé ? Bref ! Milles petites choses oubliées.

    Deux jours avant le départ nous embarquons les deux « bateau stoppeurs » qui vont nous accompagner et nous soulager de trop longs quarts de veille pendant cette traversée.

     De Mindelo vers Salvador de Bahia

    Dernier adieu à la cote sud de l'ile de St.Vincent

    Nous avons choisi une route légèrement sud –sud ouest (195°) jusqu'à l’équateur. Selon les prévisions de la météo nous pourrons ainsi éviter un  trop long séjour sans vent dans la ZIC (pot au noir) C’est le débat sur les pontons ou chaque skippeur consulte frénétiquement les « PILOT CHART » afin de choisir la meilleure option.

    Nous partons samedi 3 décembre à 11h30 avec un vent de Nord-Est musclé (environ 22 noeuds établis)   

    ATANUA file bon train petit largue avec malheureusement une mer croisée le long des iles du Cap Vert qui nous chahute. Cela va durer plus de 48h. Julien accompagne Annie et son seau pendant ces deux jours.

    De Mindelo vers Salvador de BahiaDe Mindelo vers Salvador de Bahia

    Droles de clandestins au milieu de l'océan qui nous accompagnent pendant deux jours

    Le vent tourne ensuite pour ce caler sud-sud est et nous nous retrouvons sur un bord de près bâbord amure (avec 20noeuds de vent réel ATANUA gite de 15 à 20°) pas confortable et nous espérons les alizés promis par la météo pour enfin être au largue et un bateau à peu prêt horizontal.  

    Pas de chance cela dure pendant les 5 jours de descente. Nous nous poserons la question de tirer un bord au milieu de nulle part car le vent sans faiblir passera  au plein sud ce qui nous mène droit sur les ilots de SAN PEDRO et SAN PAOLO. Cela fait sourire mais ça énerve pas mal à la lecture des bulletins de la météo qui nous annonce invariablement un vent de sud est de 12 à 15 nœuds.

     De Mindelo vers Salvador de Bahia

    L'aube pour le dernier quart de veille au petit matin. Vrai moment de plaisir de marin

     Pour nous le vent reste au plein sud et voisine les 20 nœuds en permanence. C’est à demander si les alizés et le pot au noir sont du domaine des légendes de navigateur.

    Nous passons la ligne le 11 décembre à 10h 29 TU avec toujours bon vent au bon  plein, ce qui n’est pas beaucoup plus confortable. 

      De Mindelo vers Salvador de Bahia

    Passage la ligne. Attention la tête à l'envers !

    Le vent tourne enfin au 120° le 14 décembre mais reste encore costaud nous imposant 1 ris en permanence (voire 2 ris à certains moments lors des pointes de 28 à 30 nœuds). Ce n’était pas ce que nous avions envisagé et entendu sur les  et pontons comme conditions de navigation lors de la traversée est/ouest de l’atlantique. 

    Finalement nous aurons mis 14 jours et 6 heures pour les 2107 mn prévus (en réalité 2044 finalement) soit une moyenne générale d’environ  6 nœuds. Cela nous situe dans l es plus rapides des bateaux de notre catégorie de taille(le moins rapide à mis 19 jours) 

     De Mindelo vers Salvador de Bahia

    Arrivée au large des cotes de SALVADOR de BAHIA

    Les deux stoppeurs sont, pendant cette traversée devenus des équipiers) et leur présence agréable nous a soulagé, et mis une ambiance « JEUN’S » sur ATANUA durant ces 14 jours et nuits.  

    De Mindelo vers Salvador de Bahia

    L'équipage au complet (De droite à gauche)

    Annie - Didier - Laurence - Julien

    Notre arrivée au début de l’après midi sur SALVADOR a été chaleureuse et festive. Les pontons en fête et CAIPIRINA de rigueur nous attendaient comme si nous étions les conquérants de ce monde.

    De Mindelo vers Salvador de Bahia

    De Mindelo vers Salvador de Bahia  

      

      

      

    Acueil sur les pontons de la marina du terminal Nautico de SALVADOR

    Ce monde étrange et constamment festif que nous allons découvrir ici pendant une escale de 28 jours. Et que nous vous ferons partager sur le blog.


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  • Sao Vincente tour de l’ile (Pas de photos car les conections sont trop faibles et tres longues Il faudra etre patient)

    A partir de notre mouillage de MINDELO (capitale de l’ile de Saint VINCENT) nous organisons le tour de l’ile. Nous choisissons de louer un mini car avec d’autres couples de français. Cela partage le cout d’une location avec chauffeur et est rentable pour huit.

    L’le est petite, d’une longueur de 24 km pour 16 km de largeur, avec deux routes qui partent de MINDELO. L’une vers le sud ouest vers l’aéroport, l’autre vers le nord et l’ouest et les grandes plages.

    Le matin nous partons pour SAN PEDRO (à proximité de l’aéroport) petit village de pécheurs et sa petite plage. Le village ne respire pas la richesse mais les gens sont accueillants. Nous nous arrêtons pour le café dans le bar du village tenu par un français qui habite dans le village depuis 11 ans.

    On dit que SAN PEDRO est l’endroit le plus venté de l’ile et l’ile de saint Vincent la plus ventée du CAP VERT. Nous confirmons aisément ces affirmations.

    Puis nous revenons vers MINDELO pour  prendre la route qui mène vers CALHAU qui se veut la station balnéaire de l’ile. Une grande plage, des rouleaux et du vent  en fond un sport prisé par les Wind surfeurs. De retour de pèche quelques pécheurs débitent leurs prises du matin sur la plage. Les maisons sont vides et cela rend le village triste sans la vie estivale et les touristes.

    En route pour BAIA DES GATAS où nous avons décidé notre pose du déjeuner. Un petit restaurant, spécialisé dans le poison grillé, nous accueille. Nous passons commande et en attendant allons sur la plage nous baigner dans les piscines naturelles qui parsèment la plage.

    Après un court bain nous retournons vers le restaurant. Le temps d’un « ponch » et nous poissons grillés sont dans nos assiettes. Un vrai délice nous inonde les papilles.

    Après le repas départ pour le « MONTE VERDE » point culminant de l’ile à 774 m.  Le vent souffle et nous refroidit, mais un panoramique 360° permet la vision générale de l’ile et nous permet la découverte des ilots inhabités de SANTA LUCIA, BRANCO et ROZO ainsi que SAN ANTAO au nord.

    Un panorama magique dans la douceur de l’éclairage de fin d’après midi.

    Retour vers 17h à MINDELO un peu saoulés par le vent et les cahots du van. 

    SAINT VINCENT est une ile aride où les cultures sont difficiles, mais c’est aussi la plus artistique du CAP VERT. La musique est partout présente, dans les bars et  restaurants, dans la rue. L’ile abrite le plus grand carnaval du CAP VERT d’inspiration brésilienne, sans oublier que c’est l’ile de CESARIA EVORA l’emblématique chanteuse cap verdienne.

    Puis MINDELO c’est le port de départ vers l’ouest et les cotes brésiliennes alimentant les phantasmes de nombres de coureurs des mers.  Cela crée une ambiance festive comparable à nulle autre sauf peut être CUBA.

     


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    Nous préparons le départ vers l’archipel du cap vert.

    La météo est favorable pour ce cap vers l’ouest car elle nous prévoit un vent de 15 à 20 nœuds de nord est (environ au 40°) ce qui nous fait envisager une route directe au travers, voire petit largue.

    Nous avons 347 MN pour arriver à MAIO, la plus proche de l’archipel en venant de DAKAR, où nous avons prévu une courte escale avant de reprendre la navigation vers l’ile de saint Vincent  lieu de notre prochain mouillage pour une dizaine de jours.

    Nous partons de DAKAR vers 6 heures du matin pour espérer arriver en fin d’après midi après une soixantaine d’heures de navigation.

    Nous hissons toutes les voiles. Le vent est supérieur à 20 nœuds et nous filons à une moyenne supérieure à 8 nœuds. Dans ce premier bord la mer devient dure et hachée pour le déjeuner ce qui n’est pas confortable et Annie n’est pas en forme.

    Le vent avoisine les 25 nœuds en fin de journée et nous réduisons la voilure pour nous préparer à une nuit agitée ; Le vent et une forte houle de travers nous « branlent » sévèrement. Cela va durer les 48 heures suivantes. Malgré un deuxième ris et sous trinquette ATANUA gite et de grosses vagues nettoient le pont des poussières de la pollution de DAKAR.

    Nous sommes bientôt sur Maio et espérons un peu de repos dans ce mouillage que l’on nous annonce calme. Il nous reste environ 100MN et Annie à hâte d’abandonner le seau qui l’accompagne depuis des heures dans ses déplacements sur le bateau.

    Le quart de nuit s’organise avec toujours un vent fort et  cette mer agitée qui se creuse d’une houle de 5 à 6 mètres. Nous passons non loin du navire câblier « l’le de Bréhat » au travail. Il est 22 heures.

    C’est à ce moment que nous recevons plusieurs messages (dont l’un relayé par « l’le de Bréhat ») qui nous informe de l’impossibilité d’un arrêt à Maio. Le message est alarmiste sur un danger pour les biens et personnes.

    Nous envisageons trois possibilités :

    -          Passer outre

    -          Continuer notre route vers MINDELO

    -          Remonter au nord vers San NICOLAU et faire escale à TARRAFAL

    Nous optons pour la route directe vers MINDELO malgré les conditions météo et la perspective de se faire secouer encore pendant une quarantaine d’heures.

    Gagné !!  Les conditions restent les mêmes jusqu'à MINDELO ou nous arrivons au lever du jour. Nous aurons donc passé 72 heures (pour une étape de 490 MN) dans l’essoreuse à salade. Les deux marins «ORANGINA » sont bien secoués et l’on peut assurer qu’ils ne sentent pas le moisi.

    Le mouillage n’est pas confortable car ATANUA roule dans la houle qui vient du large, mais il

    ne nous empêche pas de prendre quelques heures pour dormir tranquillement avant de poser les pieds à terre.

    DAKAR vers MINDELO  via MAIO

    Le Mouillage de Mindelo est surperbe

    Le déjeuner pour Annie sera le premier vrai repas depuis 72 heures.

    Nous sommes sur l’ile de saint Vincent et nous nous préparons pour quelques jours de tourisme. Les discussions sur les pontons nous relatent toutes les conditions musclées de ces jours récents et chacun d’expliquer la meilleure façon de partager son alimentation avec les poissons. Aux derniers sondages le mixte chocolat /banane l’emporte largement.

     

     


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    Nous voici de retour sur DAKAR.

    Déçus de n’avoir pas rempli notre sac de souvenirs sur le SAOUM. Déçus également pour Mathieu et les enfants de n’avoir pas réussi les retrouvailles à FOUNDIOUNE pour qu’ils rentrent vers Dakar avec nous pour une courte navigation sur ATANUA.

    DAKAR (acte 2)

    Mathieu a la barre. Tres fier !

    Nous passerons une nuit chez Mathieu et nous organisons une virée pour le dimanche. Une courte navigation dominicale vers les iles des MADELEINES

    DAKAR (acte 2)

    avec un mouillage pic nique le midi, puis retour en faisant le tour de l’ile de Gorée dans l’après midi. Les conditions sont idéales pour nos néo-marins, et nous aurons beaucoup de mal pour retirer la barre des mains de Mathieu. Une vraie belle journée de plaisir pour nous et les enfants.

    DAKAR (acte 2)

    Jacques en pafait barreur.

    Le lendemain nous partageons le diner dans un restaurant sur l’ile de Gorée. Le bac de huit heures nous permet de visiter l’ile à la nuit vidée des touristes qui l’envahissent le jour. Un autre vrai moment de quiétude loin du tumulte de la ville de DAKAR.

    Entre ces moments de douceur nous bataillons ferme pour résoudre nos derniers souci s de mécaniques et profitons pour faire réaliser un taud afin de nous protéger du soleil qui nous brule la peau. ATANUA est bien beau avec sa nouvelle parure.

    Mathieu nous aide (encore !) pour faire le plein de Gasoil afin de nous assurer de la qualité de ce que nous mettons dans notre réservoir. Certains n’auront pas cette aide et auront quelques conséquences sur les filtres et injecteurs les jours suivants allant jusqu'à vidanger et jeter la totalité du réservoir.

    L’arnaque sur le gasoil fourni à DAKAR n’est pas une légende de touriste. Merci Mathieu de l’aide précieuse qui évite ces déboires.

    Le tourisme de l’équipage dans Dakar se limite à quelques ballades et la quête de la meilleure superette pour mettre au niveau nos réserves.

    Afin de ne pas déroger à nos habitudes nous passons une demi-journée au poste de police du plateau pour établir une procuration à Mathieu lui permettant de retirer nos cartes bancaires qui ne sont pas encore arrivées. Cela nous semble illusoire d’espérer les voir arriver un jour. Un loupé qui ne nous arrange pas mais nous évite d’être trop dépensier.(je pense que notre banquier nous oblige ainsi  à être très raisonnable.)

    Contre mauvaise fortune nous avons récupéré quelques photos de ce que nous avons raté sur le Saloum dont la messe du dimanche précédent qui fut, parait il, un moment d’intense émotion pour tous. Ce que je crois car les chants, que je ne peux vous restituer, sont impressionnant de ferveur.

    Nous mettrons en ligne une petite sélection de ce que nous avons à regretter.

     


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