• Voila une ile perdue au large du BRESIL au milieu de nulle part dans l’atlantique.

    Le Brésil en a fait une réserve naturelle en protégeant son environnement.

    Lorsque nous sommes arrivés à notre mouillage dans une anse un peu abritée, plusieurs centaines de dauphins nous ont offert une extraordinaire parade. Les sauts et pirouettes se sont succédés pendant que nous jetions l’ancre.

    FERNANDO de NORONHA

    Parade des dauphins

    Nous leur avons demandé un peu de temps pour les photos, mais le temps de préparer l’annexe ils étaient plus calmes. Ils nous ont accompagnés le long de notre annexe. Dommage de n’avoir pas eu la possibilité de faire des photos, pris que nous étions par notre arrivée ;

    FERNANDO de NORONHA

    Repas de fête pour notre arrivée

    Cette ile est vraiment un paradis pour la plongée sous marine. Nous n’en profiterons pas, mais de longues baignades en palme et tuba ont satisfait nos yeux. Pouvoir nager auprès de tortues dans leur environnement est aussi un moment rare. Nous n’avons pas réussi à faire des photos à cause de petits problèmes techniques, dommage.

    FERNANDO de NORONHA

    VUE DE LA PLAGE AUX TORTUES - baignade autorisée avec elles

    Nous avons loué un buggy (c’est le moyen de locomotion de tous sur l’ile) pour une journée, ce qui nous a permis de faire le tour de l’ile. Seulement une partie car une large part situé au nord est parc national et n’est pas accessible au tourisme sauf exception et demande spéciale d’accompagnement d’un garde.

    FERNANDO de NORONHAFERNANDO de NORONHAFERNANDO de NORONHAFERNANDO de NORONHA

    Paysages de l'ile de FERNANDO

    Mais les plages encore sauvages, avec personne, sont magnifiques, et elles valent le détour.

    Le reste de notre temps sera consacré aux promenades et visites du musée des requins ou de celui des tortues.

    FERNANDO de NORONHA

    Au bonheur des naturalistes

    Tous les matins, vers 6 heures locale, nous aurons droit à la parade des dauphins. Ils nagent loin du bateau, qui au mouillage est immobile, ce qui les amuse moins pour la nage dans la vague de notre étrave. Ce sont malgré tout des moments magiques à chaque fois.

    Pour ceux qui font de la plongée, c’est vraiment une mine pour les yeux entre requins, tortues et mérous.

    De belles images suivent pour vous donner envie.

    Départ prochain pour FORTALEZA et ses plages de carte postale


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  • Départ de l’escale de JOAO le samedi 28 janvier vers 10h le matin. Nous quittons la ria de JACARE vers 10 heures sous un soleil de plomb.

    De JOAO PASSOA vers FERNANDO de NORONHA

    Départ de JOAO PASSOA - le vieux fort -

    La navigation semble compliquée avec un courant qui longe la cote en venant du nord et un vent de nord est. Une navigation de 245 MN sur un bord de près qui annonce l’inconfort.

    Pour cette fois, malheureusement pour nous, la météo est juste. Un vent de 18 à 20 nœuds nous assure une moyenne de 5 nœuds.

    Nous serons au mouillage de FERNANDO au petit matin après 50 heures de navigation le lundi 30 janvier vers midi.

    De JOAO PASSOA vers FERNANDO de NORONHA

     Arrivée sur FERNANDO

    Compte tenu de ce bord de près pendant tout ce temps nous arriverons juste avec la réserve d’électricité. En effet la gite importante tribord sort la prise d’eau de mer du refroidissement du groupe électrogène et empêche donc de charger les batteries. Seule la charge des panneaux solaires dans la journée nous permet de maintenir le niveau de charge.

    C’est toutefois un paysage magnifique que d’apercevoir, au petit matin, cet archipel perdu à plus de 500Km de la cote brésilienne.

    De JOAO PASSOA vers FERNANDO de NORONHA

    Coucher de soleil au mouillage de FERNANDO de NORONHA

    Le mouillage est rouleur, et nous serons bercés plus que nécessaire pour la nuit. Avouons toutefois que le paysage mérite ce petit inconvénient.

    De JOAO PASSOA vers FERNANDO de NORONHA

    Plage non loin du mouillage

    Nous préparons la visite de l’ile par la location d’un buggy. Beaucoup de clubs proposent des plongées .Tortues, poissons multicolores et requins sont au programme.

    Nous nous contenterons de nos masques et tubas pour approcher le monde marin de l’ile, mais c’est un autre bout de notre aventure à FERNANDO do NOROHNA


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  • João Pessoa (Etat du Paraíba)

    Prenant un peu de temps nous effectuons une visite touristique de la région de JOAO PASSOA. Un mini bus nous mène vers l’ouest de l’état en passant par AQUA GRANDE et la ville historique de AREIAL.

    REGION de JOAO PASSOA

    Le fruit du jacqiuer ouvert pret à la degustation

    La ballade vaut surtout par la découverte des paysages de l’intérieur des terres et des cultures, pour une grande partie de la cane à sucre.

    REGION de JOAO PASSOA

    Fruit du CAJOU et la noix

    Nous déjeunons dans une fabrique de Cachaça (appellation locale du rhum) et consacrons du temps à la dégustation de divers arrangements du rhum : ananas, Canel, cajou, menthe, banane, etc. le tout à volonté. Il nous en faut d’ailleurs une bonne dose (de volonté) pour ne pas se retrouver étendu pour l’après midi dans les hamacs mis à la disposition des gouteurs excessifs.

    REGION de JOAO PASSOA

    Le retour se fait tard en fin d’après midi.

    UN PEU DE CULTURE

    João Pessoa est une ville brésilienne, capitale de l'État de Paraíba. Située sur le littoral de l'État. Aussi connue comme la ville où le soleil se lève en premier car elle abrite le point le plus oriental des Amériques. Fondée en 1585 sous le nom de FILIPEIA DE NOSSA SENHORA DAS NEVES, la troisième ville la plus ancienne du pays et aussi la dernière à avoir été créée au XVIe siècle.

    REGION de JOAO PASSOA

    Connue pour son climat agréable, la beauté de ses plages, ses monuments historiques et son architecture, son art baroque ainsi que pour la grandeur de son économie et son taux d'imposition.

    REGION de JOAO PASSOA

    Le théatre

    Histoire

    Fondée le 5 août 1585 par l'administration royale portugaise au début de la colonisation du Brésil. Plus tard, la capitainerie d'Itamaracá sera démembrée, par la création de la capitainerie de la Paraíba.

    La ville s'est appelée FILIPEIA DE NOSSA SENHORA DAS NEVES en 1585 hommage au roi d'Espagne Philippe II d'Espagne à l'époque de l'union ibérique durant laquelle les couronnes d'Espagne et du Portugal étaient réunies ; FREDERIKSTADT (cité Frederica) pendant l'occupation hollandaise entre 1634 et 1654 en hommage au prince hollandais puis PARAHYBA DO NORTE  et CIDADE IMPERIAL à l'époque impériale.

    Le 4 septembre 1930, elle reçut le nom de João Pessoa, hommage rendu à l'homme politique João Pessoa assassiné à Recife la même année par JOÃO DUARTE DANTAS. Le décès de João Pessoa causa le trouble dans tout le pays ; il reste un événement majeur de la révolution de 1930 menée par GETULIO VARGAS l'adversaire politique de JULIO PRESTES. Récemment les habitants ont reconsidéré cet hommage pour revenir au nom PARAIBA ou bien CABO BRANCO arguant du fait qu'il n'y a pas de consensus sur le rôle politique de João Pessoa,et que la décision a été prise pendant une période de troubles durant laquelle les opposants étaient réduits au silence. La ville est née entre les rives du fleuve SANHAUA et le littoral. Son influence économique a décliné au XXe siècle qui a vu se développer Campina Grande, la seconde ville de l'État qui se trouve à 125 km.

    Géographie

    João Pessoa est considérée la deuxième ville la plus verte du monde, après la ville de Paris, titre donné pendant le Sommet de la Terre 1992, à Rio de Janeiro. La municipalité s'étend sur 208 km2.


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  • Excursion vers la ville historique d’OLINDA

    De notre escale nous partons en direction de RECIFE qui est à environ 60km de JOAO PASSOA. Il nous faut pourtant changer d’état en passant du PARAIBA au PERNAMBOUC ; Nous sommes dans la région du NORDESTE du Brésil.

    OLINDA

    OLINDA

    Repas de crepes de TAPIOCA sur le mache

    Un peu de culture

    OLINDA (état du PERNAMBOUC)

    Olinda est l'une des plus vieilles cités brésiliennes, fondée en 1535 par le portugais Duarte Coelho. Elle reçut son titre de ville en 1537. Olinda fut alors le siège de la capitainerie de Pernambouc, mais fut incendiée par les hollandais qui transférèrent ce siège à Recife.

    OLINDA

    Elle récupéra cette fonction de capitale du Pernambouc en 1654 lorsque les portugais rétablirent leur autorité en expulsant les hollandais. En 1837, elle perdit définitivement son titre de capitale au bénéfice de Recife.

    Géographie

    Olinda se situe par une latitude de 08° 00' 32" sud et par une longitude de 34° 51' 18" ouest, à une altitude de 16 mètres.

    Sa population était de 391 433 habitants au recensement de 2007.

    La municipalité s'étend sur 44 km²

    Elle fait partie de l’agglomération de Recife, elle fait partie de la région métropolitaine de Recife, dont le centre n'est distant que de 6 km. Elle est limitée au sud et à l'ouest par Recife et à l'est par l'océan Atlantique.

    Le carnaval d’Olinda

    OLINDA

    Ville de grande beauté naturelle, Olinda est aussi un des plus grands centres culturels du Brésil. Déclarée, en 1982, patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO, Olinda revit sa splendeur passée chaque année durant son carnaval.

    En 2005, Olinda fut élue première capitale culturelle du Bresil.

     

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  •   Nous partons le samedi  14 janvier de Salvador en direction de JOA PASSOA dans l’état du Para de la région Nordeste du Brésil. Une navigation compliquée de 485mn environ nous attend. La météo nous annonce un vent  d’est de 10 à 15 nœuds. Notre cap étant au environ  50 cela nous promet 4 jours de près (en espérant que le vent ne faiblisse pas) et une perspective d’une centaine d’heures de navigation en tablant sur une moyenne de 5 nœuds.

      De Salvador vers JAO PASSOA

    Nous faisons un détour vers la pompe pour l’appoint de gasoil préventivement, et partons vers 9 heures du matin pour espérer ne pas arriver de nuit  à JOAO PASSOA. En effet l’entrée est difficile et mal balisée de nuit.

    Les prévisions de la météo semblent justes et cette matinée se passe sans difficulté malgré un fort courant contraire qui ralentit ATANUA  à un moyenne de moins de 4 nœuds.

    Malheureusement comme souvent depuis que nous naviguons le long des cotes le vent mollit en fin d’après midi. Nous posons la question d’un bord vers le large afin d’éviter les courants contraires et espérer un vent mieux établi que sur la cote. Tout compte fait nous abandonnons cette option car le rapport vitesse distance n’est nullement favorable dans cette option  et nous allonge la distance de plus de 75 Mn soit sur environ 96 heures de navigation  il faudrait faire un nœud de moyenne en plus.

    Nous décidons de faire un peu de moteur pendant ce peu de vent et faire la recharge des batteries pour une nuit paisible et nous éviter la mise en route du groupe électrogène.

    De Salvador vers JAO PASSOA

    D’autres bateaux  nous côtoyant prennent une décision similaire et nous confortent dans notre option de navigation côtière.

    Mise en route ! Oh rage notre moteur ne veut rien entendre ! Du courant mais pas de démarreur. Les questions trottent en dans les têtes alors que nous avons révisé le tout lors de notre escale à Salvador. En conséquence nous sommes ballotés avec moins de 2 nœuds de vent dans le nez. Bref ce n’est pas confort mais il nous reste les voiles (après tout c’est d’abord un bateau à voiles).

    Quelques heures de ce régime énervent un peu, mais le vent reprend doucement pour monter vers 18 nœuds. Super nous envoyons le maximum de toile pour en profiter. A cette allure de prêt ATANUA file mais gite pas mal, c’est normal et voyons notre moyenne revenir vers les 5 nœuds envisagés ;

    Avant les quarts de nuit un petit coup de groupe pour charger les batteries et être tranquille. Tout va bien ! Hélas non le groupe se met en défaut car il n’est plus refroidi. Nous gitons trop et la prise d’eau de mer pour le refroidissement est hors d’eau et désamorce la pompe.

    Galère !!! Pas  de moteur et pas de groupe c’est : pas de recharge d‘électricité et nos panneaux solaires en charge dans la journée ne suffiront pas à étaler nos besoins. Nous coupons le pilote automatique gros consommateur et envisageons les mesures d’économie pour les 3 jours à venir avant de rallier JOA PASSOA.

    Puis nous nous attelons à résoudre les problèmes dans le calme ? Avec une bière pendant la réflexion. D’abord bricolage du groupe et sa pompe récalcitrante, en faisant moins giter le bateau (Donc moins de vitesse).

    Pour faire sourire nous avons lors d’un moment sans vent vu que notre prévision d’arrivée était le 6 février soit environ 23 jours (552 h) pour les 410 mn qui nous restaient à parcourir ; je vous laisse faire le calcul de notre vitesse (Un Mn c’est environ 1800 mètres)

    Enfin après un peu d’énervement et pas mal de gros mots la pompe daigne se remettre en aspiration sans trop de casse. Elle se remettra en alarme, mais répartira dès que le bateau est remis à plat. Nous aurons donc de l’électricité pendant le reste de notre parcours.

    Nous nous attaquons ensuite aux problèmes du moteur. Enormément de jurons dans notre relation avec lui, mais il reste indifférent aux insultes. Nous échangerons par VHF avec d’autres bateaux sans succès pour lui.

    De Salvador vers JAO PASSOA

    De vagues souvenirs remontent à la surface et reviennent se connecter sur une mémoire ancienne. Il est possible de démarrer un moteur diésel, électriquement récalcitrant, avec un tournevis en faisant contact entre le circuit positif batterie et la borne du positif du démarreur. Au travail, et après un bon moment de réflexion (il ne s’agit pas de se tromper et faire un court circuit, pire encore que le mal dont souffre Mr VOLVO) nous tentons l’essai.

    Euréka, le miracle s’accomplit devant un foule en liesse et ébahie. Nous fêterons cela par un jus de MARACUJA gardé au frais pour une telle grandiose occasion.

    Il nous reste encore deux jours  de navigation, et renouvèlerons le miracle plusieurs fois quand le vent ou l’énergie  électrique manqueront.

    Notre arrivée pour le petit matin du 19 se profile et nous préparons notre dernière nuit de veille. Vers 2 heures le matin plus de vent du tout et nous nous préparons au « bidouillage » pour la mise en route du moteur. Compte tenu de la proximité de l’arrivée nous envisageons de terminer les quelques heures au moteur. Nous souquons la grand voile pour ne pas la voir battre au vent. Retour vers la couchette pour attendre le lever du jour.

    A ce moment ATANUA opère un pas de danse avec tour sur 360° et s’alarme dans tous les compteurs. Le vent est passé de 0 à 28 Nœuds en quelques secondes. Un grain énorme s’abat sur nous et nous sommes douchés en quelques secondes.

    La surprise passée et le calme revenu, nous apercevrons l’entrée de la baie de JACARE aux premières lueurs du jour. Nous verrons plusieurs bateaux qui comme nous attendaient cette première lueur pour rentrer au mouillage.

    Il reste environ 5 Mn  à  faire au moteur pour l’atteindre et nous repenserons aux problèmes de faire ces derniers miles sans moteur compte tenu du chenal étroit qu’il faut suivre.

      

    Nous sommes à l’ancre vers 10 heures ce matin du 19 après 97 heures de mer et pas mal d’énervement sur cette navigation fort peu agréable pour nous.


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