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    Nous partons le jeudi 23 février pour deux jours dans la FAZENDA DO CARMO. Une vieille et authentique « fazenda » plus de 6000ha sur l’ile de MARAJO datant du siècle précédent ; Ici pas d’eau courante et pas d’électricité (sauf le soir avec un groupe électrogène). La maison date des années 1900 construite en bois par de riches pionniers.

    FAZENDA DO CARMO

      

    Ambiance, nous logeons chez les propriétaires dans les chambres simples et familiales sans climatisation ; les repas se prennent autour de la grande table en famille.

    Pour y accéder nous partons de notre mouillage de SOURE pour prendre le bac, puis 1h30 de mini bus pour atteindre un bras du fleuve. Le propriétaire nous attend avec une pirogue pour 40 mn de navigation sur la rivière.

    L’accueil est chaleureux et les paysages superbes. La maison est au bord du fleuve avec un appontement d’accès.

    Nous prenons connaissance du programme qui nous attend :

    - ballade en pirogue dans les canaux

    - une promenade à dos de buffle dans la plaine marécageuse

    - une promenade à cheval avec les « fazendeiros »

    - puis le soir une recherche de la faune et des caïmans

     Le lendemain matin

    -          Traite des bufflonnes au lever du soleilFAZENDA DO CARMO

    FAZENDA DO CARMO 

    -          Ballade pour débusquer des tamanoirs

    -          Sans oublier les bains et le repos dans le hamac

    FAZENDA DO CARMO

    Retour en début d’après midi en pirogue vers le monde civilisé !!! Après un plongeon dans un décor de film pour de vrai.

    L’ile de MARAJO

    C’est la plus grande ile Fulvio maritime de la planète. Un territoire plus grand que la Suisse avec seulement 90 Km de route. MARAJO « la Barriere de la mer en langue indienne subit le flux et le reflux du fleuve d’un coté et de l’océan de l’autre. La rencontre des eaux forme des vagues que traquent les surfeurs .ces rouleaux qui éclatent sur les plages de sable fin sont d’eau douce !!

    Ici existe un écosystème unique au monde entre jungle profonde et grandes plaines recouvertes d’eau lors de la saison des pluies et subissant l’influence des marées. Ce territoire peuplé de 600000 buffles (soit trois fois plus que d’humains), fut le berceau d’une des civilisations les plus avancées du bassin amazonien, avant l’arrivée des colons 

     FAZENDA DO CARMO


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  • SOURE

    Nous sommes à SOURE le 17 février et nous nous installons au mouillage pour 8 jours. Le carnaval débute le 18 pour 5 jours de « fiesta ».

    SOURE est la capitale de l’ile de MARAJO qui sépare le delta de l’Amazone à l’embouchure dans l’océan. Cette partie du fleuve se nomme le PARCAURI. Nous sommes dans l’état du PARA.

    C’est une ville dont le plan est typiquement colonial avec un tracé de rues rectilignes, perpendiculaires et parallèles. Cela forme des blocs de maisons sur des carrés que l’on repère par des chiffres, par exemple angle de la rue 1 et de la traverse 14.

    Il n’y a que des petites maisons d’un habitat individuel de construction typique en zone équatoriale.

    Nous consacrons notre matinée à la recherche d’une bâche, d’une bonde et de tuyau pour installer un système de récolte de l’eau de pluie nous permettant d’avoir de l’eau douce. Il pleut dru dans ce coin et l’eau de l’Amazone boueuse ; impossible de faire fonctionner le « DESSAL ».

    Nous préparons aussi notre expédition pour retrouver Karine qui nous rejoint ici par un vol sur BELEM et doit ensuite prendre le bac. Ce que nous pensions simple et en fait compliqué ! De SOURE il faut prendre le bac pour traverser le bras du fleuve, puis prendre le bus vers CAMARA où arrive le ferry venant de BELEM. Après ¾ d’heure de voyage en taxi  car pas de bus nous sommes au port de CAMARA en attente du ferry de notre nouvelle équipière.

    Les indications sont claires il y a un ferry par jour, donc par d’erreur possible. Voici le bateau de Karine qui apparait et accoste à l’heure dite et déverse sa foule qui se précipite vers les bus. Nous restons calmes et attendons avec sagesse. Horreur !! Pas de Karine dans le ferry !panique ! Où

     est elle ? les questions et film agitent nos esprits. Après pas mal de questions et interrogations, on nous explique que : compte tenu du carnaval de SOURE un deuxième ferry a été affrété. Ouf ! Encore une ½ heure d’attente pour retrouver Karine.

    En route pour le carnaval. Difficile de décrire l’ambiance dans la ville. Ca crie, chante, boit (beaucoup) et joue de la musique dans un joyeux « bordel ». Karine est tout de suite dans cette ambiance étourdissante.

    Le principe du carnaval consiste en une compétition entre les différents « BLOCO » (club ou équipe de quartier). Chaque supporter se doit d’acheter un tee-shirt au couleur de son « BLOCO » favori.

    Chaque soir quatre « BLOCO » (cela peut être plus en fonction du nombre d’équipes) défilent et reçoivent une note d’un jury. En trois soirées (nuits) toutes les équipes ont donc défilé et sont classées. Le quatrième jour  les trois « BLOCO » classes en tète redéfirent. Le cinquième jour on se repose et tente d’évacuer l’alcool et les décibels absorbés en ces quatre jours.

    Nous serons sages et consacrerons les jours en ballade et repos sur les plages magnifiques situées autour de la ville ;

    De SOURE nous projetons de faire dune ballade dans une « FAZENDA » (ferme) situé à deux heures de notre mouillage dont une quarantaine de minute de pirogue. Au programme ballade, à cheval et à dos de buffle, exploration des canaux et de la faune, ballade à pieds et piscine.

    Voir l’article sur la FAZENDA DO CARMO pour rêver un peu

     


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  • Départ le 12 février en fin de matinée pour une navigation de 685 MN, soit environ 5 jours de mer.

    Nous avons une nouvelle équipière depuis vendredi soir ; en effet Barbara nous a rejoints pour une quinzaine de jours de notre périple entre FORTALEZA et BELEM. La voici donc embarquée dès son arrivée, pas le de temps pour s’amariner.

    Nous avons bon vent pour le départ de 15 à 20 nœuds par le travers avec un courant qui nous pousse. Ca chahute un peu mais ATANUA file dans son allure préférée. Nous établissons un nouveau record de 185 mn dans ces premières 24h. Cela gite et l’équipage n’est pas vaillant dans cette mer qui nous roule un peu.

    Le deuxième jour le vent passe largue et monte à 25 nœuds, ça déménage !

    Pendant 25 h nous tenons tête au AMEL (super MARAMU de 16 m soit 4 de plus que nous) qui fait route commune vers SOURE; lors de ce deuxième jour nous ferons 201 mn en 24 h soit une moyenne de 8.4 nœuds. Ce n’est pas confort et notre équipière n’est pas en grande forme et les quarts sont accompagnés du seau de rigueur.

    A ce rythme nous avons une perspective d’arrivée en 4 jours sur l’escale FORTALEZA ce qui pose le problème des courants de marée lorsque nous embouquerons une des embouchures de l’Amazone. Un courant de 3 à 5 nœuds accompagne les marées, il vaut donc mieux choisir le bon moment, en l’occurrence le flot (il y a 50 MN pour remonter jusqu'à SOURE) qui aide la remontée.

    Nous choisissons de ralentir afin de se caler au mieux avec les heures de marée. Ce troisième jour est donc plus tranquille, le bateau prend moins de gite et cela est plus confortable. Nous en profitons pour faire fonctionner le « DESSAL » et remplir en eau douce notre réservoir.

    Au matin de notre quatrième jour le vent mollit et passe carrément arrière. Avec 2 à 3 nœuds de vent apparent notre prévision n’est plus d’actualité. Elle s’allonge de plus de 48 h !!

    En début d’après midi nous décidons de faire quelques heures de moteur (nécessaire au demeurant pour produire un peu d’énergie électrique). Nous resterons ainsi pendant les 15 heures suivantes car nous n’avons plus de vent et les informations que nous donnent des bateaux sur zone ne sont pas encourageantes avec de gros grains en perspectives et des variations de vent de 0 à 35 nœuds. Ce n’est pas glorieux mais plus sécurisant.

    Nous prendrons en effet de belle douches .Barbara passera son quart sous une belle pluie tropicale de 4 heures qui mouille jusqu’au sous vêtements.

    Nous voici pile poil à l’embouchure au bon moment de la basse mer pour attaquer la remontée de l’Amazone accompagnés d’un bon courant de 3 à 4 nœuds  qui nous fait filer à petit régime entre 7et 8 nœuds ; cela nous permet de parcourir les 50 MN dans le fleuve en une marée.

    Nous sommes à SOURE au mouillage vers 19h30 juste à la nuit (le soleil se couche vers 18h30 ) il nous aura fallu 110 heures pour notre parcours de 685 MN dont environ 25 heures de moteur.

    Nous découvrirons SOURE le lendemain après une nuit tranquille au calme du mouillage pour l’équipage ;

    Demain c’est carnaval !!!


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  • C’est la ville capitale du CEARA, état de la région du NORDESTE du Brésil.

    Le principal attrait de la région de FORTALEZA sont les plages et stations balnéaires situées  le long des cotes. Des plages grandioses au sable blanc.

    Notre escale de quelques jours coupe la remontée vers le nord-est et l’embouchure de l’amazone.

    Nous restons que six jours, pour une petite visite et refaire provision de frais pour continuer notre route

    FORTALEZA

    Le lundi de notre arrivée nous nous laissons entrainer vers un lieu mythique à FORTALEZA, qui se nomme le PIRATA, un lieu ou les brésilien font la fête. Une fois par semaine (exclusivement le lundi)la bonne société chante et danse sans retenue dans ce lieu sécurisé. Etonnant ! En plus l’on y dine très bien malgré le monde et l’ambiance.

    Nous consacrerons deux jours pour jouer les vacanciers à la plage en prenant un car pour la petite ville de JERICOARA, réputée comme un coin de paradis, qui se situe à 300 km de FORTALEZA (c’est peu à l’échelle du Brésil).

    FORTALEZAFORTALEZA

    Nous ne seront pas déçus. Des plages comme rêvé dans les livres, des lagunes avec des plages immenses et des « bains de mer » d’eau douce, avec une température de piscine. Un rêve éveillé pour des bretons qui se souviennent de la température de l’eau sur les plages Morbihannaises.

    FORTALEZAFORTALEZA

    Une petite traversée en bateau traditionnel pour accéder à un coin féerique, malheureusement encombré des quelques touristes.

    FORTALEZA

    Une nuit dans une « POUSADA » (petit hôtel) nous donnera une impression de la vie entrevue dans les magazines « PEOPLE ». Pour vous donner une idée : c’est comme Val d’Isère, avec boutiques et des restaurants pour toutes les bourses, il suffit de remplacer la neige par du sable blanc dans les rues.

    FORTALEZAFORTALEZA

    Nous exagérons un peu en forçant le trait, c’est «plus bon enfant » et les gens adorables, mais cela ressemble vraiment.

    Nous dinerons dans un restaurant réputé «  le TAMARINERO  (le tamarin) » dans un cadre magnifique et une carte somptueuse et délicieuse. Une excellente table pour 42 reis soit environ 20 euros (là on quitte notre comparaison)

    FORTALEZA

    De retour vers la marina jeudi en fin de soirée avec de vraies images comme dans les livres.

    Vendredi nous préparons notre départ pour SOURE en faisant l’avitaillement d’ATANUA,

    Départ prévu pour dimanche 12 février. Vivre le carnaval à partir du 18 février.

    Bref encore trois mois de galère au soleil, à faire la fête, ou se reposer sur la plage dans le sable fin.

    FORTALEZA

    Nous vous tenons bien sur informés pour vous rassurer. Mais pas d’inquiétude, on gère.

     


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  • En route pour le continent. Nous partons de mouillage de FERNANDO le 4 février après 5 jours consacrés à la détente et la visite l’archipel.

    Une navigation de 375 MN nous attend. Départ plein ouest avec un vent de sud est établi depuis plusieurs jours (nous avions déjà ce vent à notre arrivée à FERNANDO il y a presque une semaine.

      

    De FERNANDO vers FORTALEZADe FERNANDO vers FORTALEZA

      ATANUA par 3°49' S et 32°52' W

    De FERNANDO vers FORTALEZA

    De plus, un courant portant sur la fin de la navigation nous promet de beaux surfs dans la vague.

    De FERNANDO vers FORTALEZA

    Nous sommes largue les premières 24 h et ça déménage avec un vent de 20 à 22 nœuds réels. Nous tenons une moyenne de 8 nœuds, soit plus de 192 miles dans notre journée, c’est notre record.

    De FERNANDO vers FORTALEZA

    Le Bateau DJANGO MAYOSA Qui a fait route une journée à nos cotés 

    Nous souhaitons arriver de jour sur FORTALEZA et compte tenu de cette moyenne les 365 Mn seront largement avalés en moins de 43 heures. Cela nous fera arriver vers 1 heure en pleine nuit, ce qui compte tenu des nombreuses épaves qui jalonnent l’entrée, parait il ,n’est pas raisonnable.

    Comme le courant favorable nous pousse nous décidons au soir de notre deuxième nuit de réduire la voilure en prenant un premier ris. La nuit est tranquille sous cette allure.

    Au milieu de la matinée le vent prend une direction plus est et nous sommes presque vent arrière avec plus de 25 nœuds de vent réel soit environ 20 en vent apparent. Notre moyenne faiblit un peu vers 7.5 nœuds, ce qui est encore trop pour envisager une arrivée à l’aube au mouillage.

    Nous décidons d’affaler la grande voile et de ne naviguer que sous génois seul. Avec le courant nous surfons dans la vague à des vitesse instantanées de plus de 11 nœuds. ATANUA vibre de belle manière.

    Dommage pour le « fun » que nous n’ayons pas plus de toile car c’est vraiment de belles sensations.

    Nous arrivons sur la pointe de FORTALEZA vers 4 heures le matin ; le soleil est encore loin d’apparaitre sur l’horizon. Les premières  lueurs ne seront là que vers 5 heures 30 quand nous jetons l’ancre. Un peu de stress pour cette entrée mais tout c’est bien passé, même si nous avons frôlé un cargo non balisé au mouillage dans la rade.

    Nous aurons donc mis 47 heures pour parcourir les 365 MN, soit moins de temps que pour les 240MN entre JOAO PASSOA  et FERNANDO. Une belle moyenne de 7.7 nœuds malgré notre décision de réduire la voilure


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