• Nous voici partis pour une petite journée de navigation (environ 60MN) vers DJIFER à  l’embouchure du Saloum.

    Au départ un vent régulier de 20 nœuds environ que nous touchons grand largue nous maintient à une moyenne de 7.5 nœuds, le courant et les vagues arrière nous permettent de beaux surfs.

    Malheureusement, selon l’habitude le vent mollit vers midi. Nous décidons de mettre le moteur (nécessaire aussi pour la recharge des batteries). Déjeuner sous un soleil accablant au son du moteur qui énerve un peu Annie.

    Dakar vers Djifer

     Un passager clandestin qui nous accompagnera dans la journée

    Le vent revient en fin de journée vers 16 h ce qui permet de remettre de la toile et arrivée sous voiles vers 18 h à la passe nord sans avoir à contourner le bout de la presqu’ile. Cette brèche dans la presqu’ile s’est créée en 1987 lors d’une tempête qui à détruit le village de DIFER et son usine de poissons. Depuis avec l’érosion des fonds il est possible de passer à marée montante, par des fonds d’environ 2.50 mètres en étant vigilant. Un balisage au sud de cette passe permet de rassurer cette passe qui économise une bonne quinzaine de miles vers DJIFER, soit prêt de 3 heures de navigation.

    Dakar vers Djifer

    Au moullage coucher du soliel sur le village de DJIFER

    Nous prendrons notre mouillage, face au village vers 18 h après une navigation de 12 heures.Nous préparons l’annexe pour aller à terre à la rencontre des villageois. Une fête est organisée par un autre bateau pour l’anniversaire de leur fille de 11 ans.

    Dakar vers Djifer

    Notre moteur d’annexe qui à été dessalé, après son bain de mer avec Didier ne veut pas démarrer (allumage, bougie, reliquat d’eau  dans l’essence). Un appel aux autres bateaux au mouillage nous permet d’aller à terre et participer à la fête, nous verrons demain pour le problème de moteur. Un nettoyage carburateur et bougie semble indispensable.

     


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    Notre escale d Dakar a surtout été consacrée à la recherche d’une solution afin de remplacer l’hélice d’ATANUA qui repose par quelques milliers de mètres de fond au large de NOUADHIBOU.

    Avec l’aide de plusieurs autres bateaux nous avons trouvé un mécanicien qui pouvait prendre en charge la réparation.

    Nous avions à notre bord l’hélice tripale livrée d’origine avec le bateau. Comme nous avons gardé à bord les pièces de montage il nous restait deux pièces à trouver :

    -          La clavette de montage (et sa dimension)

    -          Une anode de montage de l’hélice

    Un contact avec le chantier GRASSI pour régler ce problème a permit de définir le besoin et les moyens d’expédition vers Dakar.

    En complément avec les contacts du réparateur (Haroun) nous avons décidé de faire fabriquer la clavette aux dimensions, confirmées par Romain de GRASSI BATEAU, et de faire couler une anode à partir d’une base d’une autre anode et ainsi l’adapter au bout d’arbre d’hélice d’ATANUA ;

    Tout ceci dans les conditions de négociation, délai, et prise de tète que l’on rencontre en Afrique. Pas simple ! Mais finalement nous sommes en Afrique et donc tout s’arrange au dernier moment.

    C’est dimanche après 4 jours de cache-cache que le montage de notre Hélice se termine ! Nous partons demain lundi vers 6 heures ! Ouf pour les délais. Il restera à notre retour sur Dakar après notre navigation sur le SALOUM, de faire un contrôle de la réparation avant de repartir.

    Pour rappel : le montage de l’hélice s’est faite en plongée apnée par le mécanicien (il tient entre 1mn30et 1mn45 sous l’eau en manipulant les outils et accessoires). Le dernier serrage durera presque 2mn. Impressionnant !

    Nous profitons de nos contacts divers pour faire fabriquer une moustiquaire pour ATANUA (épique, ATANUA avec son voile de mariée) mais aussi faire recoudre préventivement la fermeture éclair du « LAIZY BAG » un peu malmenée par le vent.

    Pendant ce temps :

    Jean Marc,  le mauvais fils, nous avait proposé de rencontrer son ami d’enfance qui vit depuis de longues années à Dakar. Devant nos soucis de réparations et le besoin de nous détendre en oubliant nos problèmes mécaniques, nous  avions décidé de contacter Matthieu. Inutile car le premier appel lors de notre escale fut de lui qui avait vu notre position d’arrivée à Dakar sur le blog.

    Malgré notre perte de temps pour régler notre souci d’hélice nous avons été reçus par Mathieu et son épouse Michelle comme des princes. Les invitations se sont succédées et nous avons gouté au plaisir de dormir dans un lit qui ne tangue pas chez eux.

    Escale à DakarEscale à Dakar

    La fête avec un Mathieu en grande forme

    Michelle et Mathieu nous offrirons une fête, avec plat traditionnel  Sénégalais, le vendredi midi avec quelques amis dakarois. Ambiance garantie ! Merci à Jean Marc pour cette belle rencontre de détente.

    Samedi soir, nous assistons avec Mathieu et Michelle à une soirée « festival de jazz » organisée par l’alliance Française. Jazz à la mode Sénégalaise ! Un peu décevant pour les oreilles des profanes que nous sommes.

    Nous avons visité le complexe sportif avec les deux magnifiques terrains de foot (l’un synthétique et l’autre en gazon naturel) du club de FOOT PRO  (le DSC) dont MATHIEU à la direction. L’équipe vient d’être sacrée championne du Sénégal et accède à la division supérieure  l’année prochaine.

    Tout aussi impressionnant que le réparateur en apnée est la qualité des installations ici réalisées par Matthieu. Comme quoi avec de la volonté les africains sont dans la capacité  d’effectuer de belles réalisations.

    Malheureusement nous n’avons pas eu le temps de faire du tourisme. Ce sera la semaine prochaine ou nous restons  à nouveau 4/5 jours sur DAKAR. Nous partons lundi pour une journée de navigation vers DJIFER et les "BOLONGS") sur le Saloum.


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  • Nous voici sur le départ du mouillage inconfortable dans la baie de Dakhla.

    Après un court moment de moteur nous sommes plein vent arrière et nous hissons le  génois seul par un vent de 20 nœuds  qui nous pousse à près de 8.5 nœuds plein ouest ; moment agréable et confortable car la petite houle d’est laisse le bateau bien à plat.

    A la sortie nous piquons plein sud au 185°, ce qui nous met grand largue, l’allure préférée d’ATANUA. C a file plein vent à une vitesse régulière de 8.5 nœuds.

    En début de nuit le vent forcit vers 25 à 27 nœuds avec de survente à 30. ATANUA file, file, et décidons de réduire la voilure Les vagues sur notre arrière  nous permettent des surfs impressionnants qui  font grincer  et vibrer le bateau, dans ces surfs notre vitesse atteint régulièrement 10 à 11, nous verrons  même sur le compteur des marques de 13.2 et 13.5 nœuds de vitesse ! Impressionnant !

    La nuit de repos  sera courte dans ces conditions  météo. Au matin le vent mollit légèrement et prend une direction franchement nord. Cela nous permet de tangoner le génois et conserver notre vitesse moyenne de 8.5 nœuds ; Nous nous étonnons de rester au contact de bateaux plus grands et de catamarans, Nous aurons abattu 189 Mn en 24 heures ; sans être un exploit cela fait plaisir

    La journée sera tranquille avec un vent stable en force et direction, puis selon l’habitude pendant cette navigation le vent tourne N/NE et fraichit légèrement. Nous réduisons la voilure pour nous préparer une nuit plus calme que la précédente, car avec ce rythme nous avons une prévision d’arrivée vers 2h du matin ce qui n’a pas d’intérêt. Une moyenne raisonnable et plus cool de 7.5 nœuds nous fait arriver au lever du soleil sur Dakar.

    De DAKHAL vers DAKAR

    NOS AMIS LES DAUPHINS

    Ce troisième jour la vent faiblit au environ de 18/20 nœuds (super cool) mais notre moyenne tombe à 7.3 nœuds, allure tranquille de retraité ; toutes voiles dehors vers Dakar. Mais dans la journée la météo change ses habitudes et vers 19 heures le vent tombe à 5 nœuds réels, plein nord, ce qui baisse notre vitesse à 3 nœuds avec la houle résiduelle qui nous arrive de trois quart arrière qui nous berce et fait battre la grand voile. Gare aux empannages comme cela nous est arrivé la nuit précédente.

    De DAKHAL vers DAKAR

    Nous avons raté deux belles touches qui se sont sauvées avec la totalité du fil de pêche. Nous avons réussi toutefois à capturer des suicidaires.

    Compte tenu de notre charge de batterie en déficit avec la consommation du congélateur et de l’inconfort, un peu de moteur serait le bienvenu (tant pis pour les puristes de la voile).

    De DAKHAL vers DAKAR

    Passager clandestin pour la nuit

    Nous démarrons le moteur et entamons la manœuvre pour affaler les voiles et refaire le cap pour quelques heures vers Dakar. La manœuvre terminée nous remettons les gaz, et oh ! Surprise nous restons plantés sans propulsion. Un rapide diagnostique moteur pour constater que tout fonctionne coté moteur. La seule solution reste : plus d’hélice !!! Est-ce possible de perdre son hélice qui vient d’être chargée il y a deux mois ? Question qui va nous tarauder pendant le reste de la navigation car impossible de vérifier  de nuit et en pleine met.

    De DAKHAL vers DAKAR

    Les sauterelles nous envahissent à l'arrivée sur Dakar

    Nous voici à remettre les voiles et nous faire balloter pour la nuit, car le vent baisse, baisse pour atteindre la vitesse folle de 1.9 nœud arrière, juste de quoi nous empêcher de retourner au Maroc  en marche arrière. Notre prévision d’arrivée passe de 15heures à 50 heures soit encore deux jours et surtout deux nuits. Nous envisagerons un remorquage par un catamaran qui fait route à  nos cotés.

    Une tentative vers 1 heure du matin sera faite sans succès. De toute façon il n’y a pas de danger, il nous faut juste un peu de patience pour attendre un peu de vent qui ne manquera pas de venir.

    Il apparaitra vers 5 heures du matin au moment du changement de quart. D’abord une coulée d’air à 4/5 nœud puis 7/8 ce qui nous permet de reprendre route vers notre escale avec la perspective d’arriver en fin de journée. Cela devient plus confortable.

    Eole nous aide et daigne dépasser la visse de 10 nœuds, idéale pour ATANUA. Finalement nous serons au mouillage vers 11 heurs le matin après 96 heures de navigation pour un parcours de 595 Mn.

    Après un court plongeon sous le bateau, le verdict tombe. Notre belle hélice toute neuve repose par plus de 1000 mètres de fond au large des cotes Sénégalaises. Il ne nous plus qu’à chercher (surtout trouver) LA SOLUTION

    Mais cela est une autre histoire pour le prochain épisode.

     

     

     

     

     


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    Nous sommes pour quelques jours au mouillage devant la grande plage de Dakhla.

    Cette ville est en pleine expansion depuis que l’ex Sahara occidental (ex possession espagnole) à été annexée ou récupérée par le Maroc en 1987. Le gouvernement Marocain fait de gros efforts de développement afin d’assoir son autorité après la longue période de guérilla avec les saharaouis du "front polisario".

    C’est donc une ville moderne et récente qui cherche à attirer le tourisme -entre nous ce n’est pas gagné- mais les structures sont balbutiantes.

    Nous découvrons la ville et de petits restaurants typiques de cuisine marocaine et son traditionnel couscous. Le marché permet l’approvisionnement en produits frais et fruits.

    Nous décidons de consacrer une journée dans le désert. Une agence propose une visite de la ferme d’autruches

    Dahkal promenade dans le désert

    Préparatif d'adoption d'Annie

    puis un arrêt dans un parc à huitres. Annie profitera de cette occasion pour assouvir sa passion en goutant une douzaine (pour info  une douzaine base Annie voisine les 24 unités). Elles sont délicieuses….Elles sont toutes petites !.....aux dires d’Annie.

    Dahkal promenade dans le désert

    Dégustation d'huitres

    Nous déjeunons le midi sous la tente en compagnie des équipages d’autres bateaux avec qui nous avions organisé cette journée.

    Lors de notre promenade nous verrons la maison de retraite pour une visite et une éventuelle réservation. Il reste deux places et nous joignons la photo pour information si cela vous intéresse.

    Dahkal promenade dans le désert

    Le retour se fait à la nuit tombante. Demain journée « bidonnage »pour remplir le réservoir d’ATANUA de gasoil.

    Un petit diaporama de notre virée tourisme pour vous faire partager notre ballade

     


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