• Départ de Madère pour 4 jours de navigation environ (535 MN). La prévision de la météo annonce peu de vent.

    De Madère vers Dakhal

    La marina de QUINTA DO LORDE

    Le départ se fait avec une légère brise est ce qui nous permet d’être sur une allure confortable au petit largue à 5/6 nœuds

    Le vent tombe au environ de 3 nœuds réels en début de nuit avec le coucher du soleil. Par vent arrière nous n’avançons pas et nous mettons le moteur. Pénible car cela va durer pendant les 12 heures suivantes. Un essai sous voiles au petit matin nous donne une heure  (plutôt une date) d’arrivée probable dans 7 jours et quelques heures. Nous remettons le moteur avant le repas du midi.

    Cela va continuer pendant la nuit qui suit. Notre périple vers le Maroc devient la croisière des retraités « COSTA Croisière » peu écologique et consommateur de Gasoil.

    Au petit matin nous apercevons les cotes de Ténériffe et Grand Canaries. Un léger souffle d’air nous permet de remettre un peu de toile. Assez confortablement nous décidons de faire cap sur Ténériffe.

    Compte tenu de nos 30 heures de moteur nous avons consommé environ 100 litres de gasoil, et nous décidons de faire une halte à Santa CRUZ DE TENERIFFE où il y a dans la marina de quoi nous refaire  le plein en fuel, ce qui sera plus simple que de le faire à DAKHAL ou il faut « bidonner » dans une station service loin du mouillage.

    Pendant cette navigation matinale nous serons accompagnés pendant 1 heure par une troupe de dauphins qui nous ferrons une sarabande dans l’étrave d’ATANUA.

    De Madère vers Dakhal

    Nos compagnons de route

    Nous repartons après notre plein de fuel vers 14h de Santa CRUZ DE TENERIFFE sous voiles avec une petite brise de 10 nœuds de vent réel. C’est cool car la mer entre Ténériffe et GRAND CANARIE est plat, sans vague. Beaucoup nous avait conseillé d’éviter le passage entre les iles pour éviter les effets venturis et les sautes d’humeur d’Éole. Pourtant ce fut la bonne option, d’autres bateaux ayant optés pour le passage à l’est ou à l’ouest n’ont pas trouvé de vent.

    Le coucher du soleil nous fera un bel hommage avec un voilier au large sur notre tribord pour une photo sympa.

    De Madère vers Dakhal

    Malheureusement le dieu Eole nous fait un caprice et disparaitra avec le avec le dieu Ra nous imposant de remettre le moteur pour la nuit. Nous avons fait 35 heures de moteur soit la moitié de notre navigation de ces trois premiers jours entre Madère et Dakhla.

    Le dernier jour sera de la même veine  que les précédents « un peu de voile pour un peu de moteur ».

    Nous arriverons à la pointe de la presqu’ile  vers 14h, ce qui fait 92 heures dont la moitié au moteur.

    Il nous faudra donc « bidonner » malgré notre arrêt dans les iles Canaries. Bilan de notre navigation ? Environ 200 litres de fuel !

    Le mouillage de DAHKAL est calme et serein. Il n’en sera pas de même la nuit suivante, puis la suivante sera pénible avec un peu plus de 25 Nœuds de vent dans l’axe du petit golfe entre la presqu’ile et le continent avec un clapot de 50 à 75 cm.

    Notre annexe est bien légère et notre moteur un peu lourd surtout depuis que l’utilisateur a perdu quelques kilos. A la fraiche Didier voulant faire un tour à terre seul avec l’annexe a gratifié l’ensemble de bateaux au mouillage d’un spectaculaire looping.

     De Madère vers Dakhal

    Sauvetage ? de l'annexe et du Papy

    Le moteur et le barreur ont pris un bon bain ! Les bateaux voisins ont rapidement récupéré le tout (y compris l’annexe et les rames)

    Les deux (le moteur et Didier) sont passés au dessalage, l’un sous la douche l’autre chez le réparateur. Les deux ont alimenté les conversations au bar jusqu'à l’apéritif du soir.

    Le matin du 29 / 10 préparatifs pour le départ vers le Sénégal. En route vers de nouvelles aventures qui seront racontés lors de notre prochain épisode.

     

     

     


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