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Ste LUCIE et retour au port du MARIN ( hivernage de ATANUA )
Escapade à Sainte LUCIE
Départ le 3 mai de notre mouillage dans l’avant port du MARIN. Nous hésitons car la météo annonce peu de vent de direction sud/est. La perspective de la traversée au moteur, vers RODNEY BAY au nord de Ste LUCIE, ne nous motive pas. Nadine nous convainc au moment où elle lève l’ancre vers 7h.
Le DIAMANT (à la sortie du MARIN)
Heureusement dans le chenal cela se renforce un peu. La météo s’est encore plantée. Avec finalement un bon vent nous serons vers 13h au mouillage non loin de l’entrée du canal qui mène à la Marina de RODNEY BAY. Nous faisons notre clearance d’entrée avec AMANEI qui nous emmène avec leur annexe malgré un moteur défaillant. Nous projetons une visite de l’intérieur de l’ile et nous recherchons une voiture de location.
Le vendredi c’est la fête le soir à « Gros Ilet », banlieue de RODNEY BAY. De plus c’est le festival annuel du jazz en ce moment et l’on annonce un vendredi exceptionnel !
Nous y allons vers 19h avec Nadine et Claude. C’est dans la rue principale et quelques rues adjacentes où il n’y a que des restos de plein air (des petits lolos) qui proposent toutes sortes de fritures, de légumes, des brochettes et d’autres tas de choses inconnues. Nous prenons une assiette et on se refugie dans un coin pour éviter la sono principale qui décoiffe et vous soulève les tripes.
Heureusement à l’occasion du festival il y a un « steelband » moins assourdissant qui fait taire la sono pendant une petite heure. C’est quand même très pittoresque et bon enfant. Nous y restons presque 2h et nous rentrons aux bateaux.La soufrière et la visite de l’ile
Samedi 4 mai, nous récupérons la voiture de location en emportant le moteur de l’annexe d’AMANEI dont il faudrait changer l’hélice. À la marina, on nous a assuré en trouver à Castries, la capitale de Ste LUCIE. On profite de ce moment pour faire un tour sur le très grand marché qui est bien achalandé. Claude est déçu car le magasin conseillé n’a pas la pièce.
Nous longeons la cote ouest, escarpée et très jolie pour aller à La Soufrière. Nous faisons halte dans des villages de pêcheurs, puis nous partons pour « SULPHUR SPRING » et ses bains de boues.
On y arrive pour admirer les solfatares d’où s’échappent des fumées de soufre.Puis aux bains de boues, on à la chance d’y être seuls (il est midi et demi). On met le maillot de bain pour entrer dans une première piscine en béton peu profonde (80cm) emplie d’une eau chargée en boue et à température de 45°.
C’est chaud, ensuite on se recouvre de boue chaude de la tête aux pieds. Le spectacle est au rendez vous (voir photos) et nous rappelle une même expérience au Costa Rica avec Jean Pierre et Virginie.
La brochure touristique explique que cela fait rajeunir de 10 ans. Espérons !!!
Mais la boue cela sèche et il faut se tremper à nouveau entièrement dans la piscine, très chaud ! ôter la boue séchée et transformée carcan plâtreux. C’est un peu difficile car brulant. Enfin nous passons sous des douches pour mieux nous rincer. Pour vous dire nous avons passé un bon moment « potache » de cour de récréation.Nadine propose de retrouver le « RESORT LA JALOUSIE » pour nous restaurer et nager au bord d’une très belle plage entre les deux Pitons.
Un véhicule exotique nous promène jusqu'a la plage
Repos et sieste pendant que Nadine s’en va quand même faire un peu de snorkeling car elle avait gardé un bon souvenir de l’autre coté de la baie.
Nous repartons pour le jardin botanique de DIAMOND WATERFALL, où nous arrivons juste avant la fermeture. Nous visitons rapidement le jardin, qui est très nature, puis la cascade et nous ressortons par une porte de service car l’entrée principale est déjà fermée.Au retour on s’arrête au village de pêcheurs LA SOUFRIERE que nous visitons. Arrêt boissons, en terrasse sur la plage et retour à RODNEY BAY
Le dimanche matin 5 mai, nous allons à la Marina rendre la voiture et faire un peu d’internet, Didier est resté au bateau pour gratter la coque de la végétation marine qui avait petit à petit envahi ATANUA.
Dans l’après midi nous allons en annexe avec AMANEI à la pointe nord de la baie visiter un ancien fortin anglais sur PIGEON ISLAND.
C’est un parc national et au bout d’une montée raide avec en grand escalier, on a une vue à 360° magnifique de toute la baie et de l’intérieur. Dans la descente on s’arrête dans un bar étonnant dont le mobilier étrange est fait avec des vieux bois flottés et des morceaux d’épaves marines anciennes.
MARIGOT BAY
Demain, lundi, au matin nous partons pour MARIGOT BAY, un coin superbe où nous avons déjà mouillé en début décembre. On prend d’ailleurs une bouée au même endroit en face du restaurant Jazzy.
Nous prenons plaisir à nous balader aux alentours de cette minuscule baie. C’est un endroit enchanteur et même surement mon havre préféré des Caraïbes.
Le mardi soir, on dine dans un restaurant sympathique, avec orchestre pas trop fort. Le repas fête notre départ vers le Marin et notre séparation avec AMANEI qui continue à naviguer encore un mois.
En route, mercredi 8 mai pour le retour sur la Martinique et préparer ATANUA aux quelques mois d’hivernage, à quai, pendant la période cyclonique.
LE MARIN ET LA FIN
Après un mouillage dans la baie nous serons à un ponton provisoirement en attendant que notre place définitive se libère. Au travail pour désarmer ATANUA, dépose des voiles, révision des moteurs et grand nettoyage, au programme.
Nous profitons de ces 10 jours, avant notre retour le 19 mai sur Paris, pour des apéros et restaurant avec DJANDO. Nous aurons aussi la surprise de rencontrer un nouveau propriétaire d’Ovni 395. Le N° 97 qu’il vient d’acheter d’occasion et qui s’intéresse aux aménagements de ATANUA (N°100).
Lors de nos discussions, il nous explique son programme futur et sa descente sur le Sénégal pour retrouver sa « Doudou ». Surprise, car ANNIE s’aperçoit que ALAIN connait parfaitement l’ONG ANIMA et plus encore, habite une maison mitoyenne d’un des responsables au Sénégal des missions humanitaires auxquelles Annie participe en Casamance. Le monde est finalement très petit.
Pour rafraichir la mémoire d'Alain une photo de la mission de l'ONG ANIMA en Casamance
Dernier restaurant le 18 mai (Le ZANZIBAR est super) avec Fred et Patrick avant notre départ, ce qui permet de discuter du proche avenir d’après bac de Marius et de son projet d’intégrer l’école préparatoire des ingénieurs de la marine à Cancale (peut être que DEDALE pourra l’aider à se loger).
Ne trouvant pas de taxi (c’est dimanche veille d’un long WE entre pentecôte et le mercredi 22 mai férié, car date anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique) (Le 22 est aussi la saint Didier, mais cela n’a pas de rapport) pour nous transporter à l’aéroport. C’est Fred qui s’y colle et nous emmène avec nos grosses valises et le gigantesque bouquet de fleurs exotiques qu’Annie a décidé de rapporter.
Nous sommes à Paris le 20 Mai. Brrr !!!! C’est un froid sibérien que nous accueille, alors que nous venons de quitter une température de 32° et une eau à 28°
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Commentaires
Ton billet invite à l'évasion, et fait rêver !
Bonsoir
C'est avec plaisir que je découvre ton blog qui ne manque pas d'intérêt, je reviendrai, c'est sûr !
Je te souhaite une bonne soirée
Kim