• DECOUVERTE DU QUARTIER HISTORIQUE DE SALVADOR

    Un peu d’histoire

    Première capitale du Brésil de 1548 à 1763, Salvador de Bahia a été un point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes.

    La colonie est fondée en 1549 par Tomé de Sousa et devient rapidement un centre de la culture de la canne à sucre. Le besoin de main d'œuvre et sa proximité avec les côtes africaines en font une plaque tournante de l'esclavage d'Africains. Elle est la capitale du vice-roi de GRÃO-PARA.

    Les Hollandais capturent et pillent la ville en mai 1624 ; elle est reprise par les Portugais en avril de l'année suivante.

    La ville est la capitale du Brésil jusqu'en 1763. S'étant révoltée, elle est prise d'assaut par les troupes portugaises en 1822, pour être « libérée » officiellement le 2 juillet 1823.

    En 1948, la ville compte 340 000 habitants. Dans les années 1990, le quartier historique du PELOURINHO (« petit pilori » car c'est là que les esclaves étaient punis) est nettoyé et restauré. Il est inscrit par l'UNESCO au patrimoine mondial de l'Humanité. C'est un quartier très populaire.

    En route

    Nous partons à la découverte de ce quartier historique de SALVADOR. C’est surtout le quartier où l’on fait la fête le soir au coucher du soleil, au moment où la chaleur qui accable dans la journée se fait douce et agréable.

    Le quartier historique de SALVADORLe quartier historique de SALVADOR

    Dans la journée ce quartier est calme, avec peu de monde, mais le soir c’est la cohue sur la place PELOURINHO, où l’on mange devant de petites échoppes des plats typiques et des brochettes qui sont préparés par des cuisinières d’un certain âge et d’un volume certain. On boit évidement beaucoup pour étancher la soif du soleil de l’après midi et on joue de la musique. C’est surtout un concours de décibels et des plus puissantes enceintes.

    Nous accédons à ce quartier situé sur les hauteurs par un ascenseur  (15 cts de real soit environ 7 cts d’euro) puis nous déambulons vers cathédrale Saint  François. Les Franciscains ont été une des premières congrégations à s’établir à SALVADOR lors de la fondation de la ville.

    De style baroque version chargée dite « coloniale »et l’on sent clairement  ce besoin de faire plus riche que son voisin  lors de la découverte du Brésil et la conquête Portugaise. Nous visitons le cloitre et les dépendances. La sobriété de la façade offre un contraste saisissant avec la richesse des décorations intérieures couvertes d‘or.

    Le quartier historique de SALVADORLe quartier historique de SALVADOR

    Petite ballade dans les ruelles et visite de l’église de l’ordre Saint Dominique (moins riche en décoration) Il existe plus de 365 églises à SALVADOR !de quoi  s’occuper tous les jours !

    Le quartier historique de SALVADORLe quartier historique de SALVADOR

    Ce quartier du PELOURHINO conserve ses ruelles avec des maisons dont les façades ont gardé le caractère de l’architecture coloniale.

    Nous pensons avoir des difficultés à faire partager l’ambiance de ce coin « chaud » de la ville. Il faut côtoyer les gens, les odeurs et la musique pour l’apprécier.


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  • Nous décidons de faire une ballade en Mini bus de location avec un chauffeur et de contourner la baie de tous les Saints par le nord jusqu’au RIO PARAGUACU.

    Un itinéraire balisé par un guide local ,qui part de Salvador vers le nord en direction de SAN AMARO.

    SAN AMARO est un petit village (selon notre guide) de 50 000 habitants  et représente le cœur économique de la partie nord de la baie. Il na pas grand charme touristique sauf le centre qui a garde des vestiges de son passé coloniale et l’exploitation de la cane à sucre.

    Ballade dans les environs de Salvador de BahiaBallade dans les environs de Salvador de Bahia

    LE CENTRE DE SAN AMARO (église et facade coloniale)

    Nous filons ensuite vers le nord de la BAIA DO IGUAPE  et le RIO PARAGUACU en continuant jusqu'à CACHOEIRA et SAO FELIX. L’envasement de la baie rend difficilement accessible cette partie  en bateau

    CACHOEIRA est une ville célèbre par son architecture coloniale exceptionnelle que l’on atteint par une route qui serpente parmi les cultures (cane, mais et bambous essentiellement). La ville essaie de restaurer ce patrimoine avec peu de moyen. Eglise remarquable et un grand nombre de demeures historiques, dont certaines sont abandonnées, ne possède plus aujourd’hui que de belles façades.

    Ballade dans les environs de Salvador de Bahia

    Des bords d u RIO nous apercevons en face SAO FELIX sur la rive droite.

    Ballade dans les environs de Salvador de Bahia

    Ballade dans les environs de Salvador de Bahia

    Sao FELIX est accessible depuis CACHOIERA par un ancien pont de chemin de fer. Une voie pour les voiture, construite avec des traverses en bois, a été aménagée a même la voie ferrée. Lorsque un train se présente, la circulation automobile s’arrête et le pont redevient voie ferrée.

    Ballade dans les environs de Salvador de BahiaBallade dans les environs de Salvador de Bahia

    Cette région est réputée pour produire un tabac de qualité avec des aromes exceptionnels. Les fabriques de cigares, que l’on peu visiter, se trouvent à SAO FELIX.

    Ballade dans les environs de Salvador de BahiaBallade dans les environs de Salvador de Bahia

    Ensuite nous redescendons le RIO en longeant la rive droite en direction de la ville de MARAGOGIE.

    Ballade dans les environs de Salvador de BahiaBallade dans les environs de Salvador de Bahia

    Cette partie nord de la baie fut une des plus prospère par sa production agricole (cane et tabac)et d’élevage. C’était à l’ origine un village indien et il reste encore des populations indigènes.

    Il parait que le samedi jour de marché très typique transforme la ville en véritable fourmilière. Tant pis pour nous c’est lundi !

    Nous prenons le chemin du retour en empruntant la même route qu’a l’aller depuis SALVADOR, car nous ne pouvons revernir vers Salvador par le co


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  • Sao Vincente tour de l’ile (Pas de photos car les conections sont trop faibles et tres longues Il faudra etre patient)

    A partir de notre mouillage de MINDELO (capitale de l’ile de Saint VINCENT) nous organisons le tour de l’ile. Nous choisissons de louer un mini car avec d’autres couples de français. Cela partage le cout d’une location avec chauffeur et est rentable pour huit.

    L’le est petite, d’une longueur de 24 km pour 16 km de largeur, avec deux routes qui partent de MINDELO. L’une vers le sud ouest vers l’aéroport, l’autre vers le nord et l’ouest et les grandes plages.

    Le matin nous partons pour SAN PEDRO (à proximité de l’aéroport) petit village de pécheurs et sa petite plage. Le village ne respire pas la richesse mais les gens sont accueillants. Nous nous arrêtons pour le café dans le bar du village tenu par un français qui habite dans le village depuis 11 ans.

    On dit que SAN PEDRO est l’endroit le plus venté de l’ile et l’ile de saint Vincent la plus ventée du CAP VERT. Nous confirmons aisément ces affirmations.

    Puis nous revenons vers MINDELO pour  prendre la route qui mène vers CALHAU qui se veut la station balnéaire de l’ile. Une grande plage, des rouleaux et du vent  en fond un sport prisé par les Wind surfeurs. De retour de pèche quelques pécheurs débitent leurs prises du matin sur la plage. Les maisons sont vides et cela rend le village triste sans la vie estivale et les touristes.

    En route pour BAIA DES GATAS où nous avons décidé notre pose du déjeuner. Un petit restaurant, spécialisé dans le poison grillé, nous accueille. Nous passons commande et en attendant allons sur la plage nous baigner dans les piscines naturelles qui parsèment la plage.

    Après un court bain nous retournons vers le restaurant. Le temps d’un « ponch » et nous poissons grillés sont dans nos assiettes. Un vrai délice nous inonde les papilles.

    Après le repas départ pour le « MONTE VERDE » point culminant de l’ile à 774 m.  Le vent souffle et nous refroidit, mais un panoramique 360° permet la vision générale de l’ile et nous permet la découverte des ilots inhabités de SANTA LUCIA, BRANCO et ROZO ainsi que SAN ANTAO au nord.

    Un panorama magique dans la douceur de l’éclairage de fin d’après midi.

    Retour vers 17h à MINDELO un peu saoulés par le vent et les cahots du van. 

    SAINT VINCENT est une ile aride où les cultures sont difficiles, mais c’est aussi la plus artistique du CAP VERT. La musique est partout présente, dans les bars et  restaurants, dans la rue. L’ile abrite le plus grand carnaval du CAP VERT d’inspiration brésilienne, sans oublier que c’est l’ile de CESARIA EVORA l’emblématique chanteuse cap verdienne.

    Puis MINDELO c’est le port de départ vers l’ouest et les cotes brésiliennes alimentant les phantasmes de nombres de coureurs des mers.  Cela crée une ambiance festive comparable à nulle autre sauf peut être CUBA.

     


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    Nous voici de retour sur DAKAR.

    Déçus de n’avoir pas rempli notre sac de souvenirs sur le SAOUM. Déçus également pour Mathieu et les enfants de n’avoir pas réussi les retrouvailles à FOUNDIOUNE pour qu’ils rentrent vers Dakar avec nous pour une courte navigation sur ATANUA.

    DAKAR (acte 2)

    Mathieu a la barre. Tres fier !

    Nous passerons une nuit chez Mathieu et nous organisons une virée pour le dimanche. Une courte navigation dominicale vers les iles des MADELEINES

    DAKAR (acte 2)

    avec un mouillage pic nique le midi, puis retour en faisant le tour de l’ile de Gorée dans l’après midi. Les conditions sont idéales pour nos néo-marins, et nous aurons beaucoup de mal pour retirer la barre des mains de Mathieu. Une vraie belle journée de plaisir pour nous et les enfants.

    DAKAR (acte 2)

    Jacques en pafait barreur.

    Le lendemain nous partageons le diner dans un restaurant sur l’ile de Gorée. Le bac de huit heures nous permet de visiter l’ile à la nuit vidée des touristes qui l’envahissent le jour. Un autre vrai moment de quiétude loin du tumulte de la ville de DAKAR.

    Entre ces moments de douceur nous bataillons ferme pour résoudre nos derniers souci s de mécaniques et profitons pour faire réaliser un taud afin de nous protéger du soleil qui nous brule la peau. ATANUA est bien beau avec sa nouvelle parure.

    Mathieu nous aide (encore !) pour faire le plein de Gasoil afin de nous assurer de la qualité de ce que nous mettons dans notre réservoir. Certains n’auront pas cette aide et auront quelques conséquences sur les filtres et injecteurs les jours suivants allant jusqu'à vidanger et jeter la totalité du réservoir.

    L’arnaque sur le gasoil fourni à DAKAR n’est pas une légende de touriste. Merci Mathieu de l’aide précieuse qui évite ces déboires.

    Le tourisme de l’équipage dans Dakar se limite à quelques ballades et la quête de la meilleure superette pour mettre au niveau nos réserves.

    Afin de ne pas déroger à nos habitudes nous passons une demi-journée au poste de police du plateau pour établir une procuration à Mathieu lui permettant de retirer nos cartes bancaires qui ne sont pas encore arrivées. Cela nous semble illusoire d’espérer les voir arriver un jour. Un loupé qui ne nous arrange pas mais nous évite d’être trop dépensier.(je pense que notre banquier nous oblige ainsi  à être très raisonnable.)

    Contre mauvaise fortune nous avons récupéré quelques photos de ce que nous avons raté sur le Saloum dont la messe du dimanche précédent qui fut, parait il, un moment d’intense émotion pour tous. Ce que je crois car les chants, que je ne peux vous restituer, sont impressionnant de ferveur.

    Nous mettrons en ligne une petite sélection de ce que nous avons à regretter.

     


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    Nous arrivons à DJIFER aux dernières heures du jour après 12heures de navigation.

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    Le temps d’assurer le mouillage et de faire un peu de rangement sur ATANUA, nous nous préparons pour aller à terre pour participer à une fête organisée par les parents de Paola pour son anniversaire.

    Oh rage !oh désespoir ! Notre moteur d’annexe ne démarre pas.

    Nous participerons malgré tout à la fête. Cela nous prend un peu la tète, mais comme dirait un ami « nous ne sommes payés pour avoir raison » et « on ne refait pas l’histoire ».

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    Le boulanger de DJIFER au fournil

    Ne pouvant débarquer avec notre  annexe nous nous organisons donc en conséquence pour effectuer un peu de tourisme en pirogue. Nous louons donc les services d’un piroguier pour une petite ballade dans les BOLONGS.

    Nous programmons une promenade qui d’abord nous emmène dans les méandres à la découverte  de la faune et des oiseaux ;

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNEDJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    Les méandres des BOLONGS et un courlis vert

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNEDJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    Un varan et les pélicans

    Puis nous ferons une halte dans un petit village où nous découvrons la case santé et surtout les enfants qui nous courent autour.

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    Pour la halte du déjeuner le piroguier fera une cueillette d’huitres sauvages, nous nous arrêtons sur le bord du Saloum sur une aire qui est aménagée. Un villageois nous a préparé un feu de bois sur lequel nous allons cuire (fumée) les huitres récoltées.

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNEDJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    La cuisson des huitres et l'ouverture pour un vrai régal

    Annie promettant de ne prendre qu’une petite douzaine selon son habitude. Toutefois les locaux n’ouvrent pas assez vite les coquillages. Annie se mettra au labeur pour son propre compte. Nous ne pourrons vérifier la quantité absorbée, mais il faut reconnaitre que c’est une délicieuse expérience.

    Le lendemain nous cherchons un mécanicien pour ausculter notre moteur. Nous trouverons ce personnage qui vient d’un village voisin. Le remède administré sera pire que le mal. Pour le coup nous voila sans moteur pour notre séjour sur le Saloum.

    Nous décidons de retourner sur Dakar pour la réparation et le remplacement des pièces détériorées.

    Rage de notre part mais c’est l’Afrique et son fatalisme.

    Nous quittons donc à regret les autres et nos projets sur le Saloum.

    De bonnes âmes compatissantes nous promettent de nous faire des photos de leurs ballades et ainsi nous faire partager les paysages et rencontres que nous ratons

    Aussi cela nous permet de faire partager ce que nous avons manqué.

     


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