ARRIVEE A SAINT MARTIN

 Départ le lendemain pour St Martin vers la marina de Marigot. Petite navigation tranquille malgré la houle de nord assez creuse et qui rend le mouillage inconfortable.

Nous allons le lendemain dans le lagon en passant par le pont de SANDY GROUND où le mouillage est plus « cool ».

ANNIVERSAIRE D'ANNIE EN COMPAGNIE DE NADINE ET CLAUDE

Le 19 mars Annie retourne en métropole pour l’événement planétaire de la naissance de sa petite fille prévue pour la fin du mois.

Didier et ATANUA restent donc pour la quinzaine dans le lagon avec au programme la révision de quelques points et aussi régler le problème des batteries qui ne tiennent plus la charge.

Retour d’Annie pour le 6 avril avec Françoise et Marc qui doivent passer quelques jours à bord pour rejoindre la Guadeloupe.

Mouillage dans le lagon

Pendant cette pose à St Martin Didier retrouve Janet et Claude de GWENILIG qu’AMANEI a revus sur ST KITS ET NEVIS après nous avoir quittés quand Annie est partie pour la France.

Quelques « Apéro » plus tard et la naissance de MILA le 31 mars, ATANUA a retrouvé la patronne sagement au quai dans la marina de FORT LOUIS.

Claude a aidé Didier pour sortir ATANUA du lagon en passant de bon matin le pont le 4 mars et l’aider au remplacement des batteries défectueuses.

ESCALE  SUR LA ROUTE VERS  SAINT BARTH

 L’équipage est au complet pour le départ le 8 avril vers saint BARTH via une halte sur TINTAMARE et l’ilot PINEL pour la nuit.

Le départ vers 10h sera une belle réussite spectaculaire. En effet au moment où nous quittons la bouée d’avant le vent nous pousse sur bâbord et la bouée d’amarrage du bateau voisin. Evidement nous chevauchons la bouée et le bout d’amarrage viens se caler en la dérive et le voile de l’hélice (J’ai vérifié c’est moins de 5cm) et nous stoppe net. Il faudra une heure et plusieurs manœuvres pour nous décramponner de cette situation.

Nous devions partir vers 10h pour rejoindre AMANEI en route vers l’ilot PINEL. Il est plus de 11h lorsque nous quittons enfin la marina.

C’est à ce moment que Nadine appelle sur la VHF pour dire que le mouillage est complet sur « PINEL » et surtout inconfortable compte tenues de la direction du vent et de la forte houle.

Nous prenons donc une bouée sur la cote sud ouest de TINTAMARE à quelques encablures de nos amis d’AMANEI.

C’est plus sur et confortable surtout pour nos nouveaux équipiers Françoise et Marc tout juste amarinés. C’est rassurant une belle bouée nouvellement posée car il est interdit de mouiller à l’abord de l’ile afin de ne par abimer les fonds. Un apéro rituel est décidé a bord d’AMANEI avant le diner a bord d’ATANUA ;

A table donc, à la nuit tombante, pour le repas de l’équipage. Vers 9h le repas se termine et le vent a tourné car AMANEI est maintenait à notre bâbord. Didier vérifie quand même si notre amarrage sur la bouée est solide. Tout va bien, mais il y a pas mal de courant qui tend nos bouts.

Nous pouvons passer au fromage rapporté de France par Françoise, puis à la dégustation d’ananas. Avant le dessert Didier trouve que les feux d’ANANEI sont faibles ou sont loin et vérifie de nouveau le mouillage. La bouée est toujours bien en place mais le courant plus fort. Inquiétude !!! Il faut vérifier notre position en remettant les instruments. Las, le GPS nous déplace sur la carte à une vitesse de 1.5 nœuds. Donc depuis une demi-heure nous dérivons et avons parcouru presque 1 Mn avec notre bouée. Comme quoi nous étions sur une bouée pas très solide. Retour vers le mouillage où nous jetons notre ancre bien rassurante, Mais quelle première journée d’émotion pour nos équipiers néophytes sur ATANUA ;

TORTOLA

 Dernier mouillage BRANDYWINE BAY avant de retourner sur ROAD HARBOUR pour effectuer nos formalités de sortie. Ce havre, où nous sommes seuls, est paisible ce qui permet de nous adonner aux joies du « BRONZING » et de la lecture.

Nous sommes toutefois tirés de cette quiétude pas un vacarme de moteur hors bord mais nous ne voyons aucun bateau. Il faudra un moment pour comprendre d’où proviennent ces pétarades en découvrant de minuscules maquettes sur l’eau téléguidées des berges et qui s’engagent dans des courses de vitesse. Terminé pour notre repos au calme en assistant de loin aux allers et retours de ces bolides.

Plusieurs se retournent et sont récupérés par le propriétaire car il y a que 50 cm d’eau. Toutefois deux se retrouvent loin de la berge et dérivent vers le large. Nous mettons rapidement l’annexe et l’équipons du moteur pour récupérer les deux petits bolides. Didier sera remercié par le large sourire d’un gamin au visage couvert de larmes, qui croyait sa maquette perdue vers le large en sortant de la baie. Encore un sauvetage après les pécheurs au Brésil !!!

Le lendemain nous retrouvons AMANEI qui est ancré à l’extérieur du chenal d’accès de la marina. Marina où nous nous étions ensablés lors de notre arrivée sur TORTOLA. Nous tournons un bon moment dans l’attente du départ d’un bateau français qui nous propose de mouiller à sa place. Cela dure longtemps car il remonte un câble et son lest dans son ancre. Il ne pourra s’en défaire et nous irons mouiller à coté d’AMANEI. Beaucoup moins confortable dans le clapot de la baie malgré la protection d’un géant de croisière à nos cotés.

Nous partons en début d’après midi pour la douane et la police pour nos formalités. Il y a foule entre les passagers du bateau de croisière et des ferries de liaison avec les Iles Vierges américaines proches. Nadine convertit notre impatience en petit plaisir en nous menant chez le glacier en face de la douane. Ainsi notre périple aux B.V.I. se termine au même endroit que lors de notre arrivée avec une glace. Il faut préciser que Nadine est addicte aux glaces et prépare un grand guide des meilleurs glaciers des caraïbes.

UNE BELLE LANGOUSTE

NAVIGATION DE TORTOLA VERS ANGUILA

 Notre sortie des eaux territoriales doit se faire avant le 7 mars mais la météo nous prévoit des vents contraires pour notre départ  et pas de vent pour la nuit suivante. Notre retour vers ANGUILA s‘annonce pénible. Partir ou attendre, une question dure à trancher  sous la pression des prévisions météo et des autorités (douane et police) qui nous surveillent. Finalement nous décidons un faux départ vers 17h en prévoyant de mouiller loin des yeux à NORMAN BAY qui est sur notre route et qui nous permettra d’attendre la bascule de vent promise le surlendemain.

En route donc !! ATANUA, contre toute attente, file 7 nœud grâce à un bon vent favorable au 90° qui est parfait pour notre cap 160°, au contrairement d’un vent 150° de la prévision météo.

Ce vent favorable nous incite à faire route directe vers ANGUILA, sans arrêt à NORMAN, car dans cette disposition nous arriverons au lever du jour. Nous imaginons avaler les 90 Mn en 14H. Erreur car le vent bascule au sud est et c’est vent debout que nous attaquons la nuit. Le vent fraichit et amplifie une belle houle de 3 mètres de nord est. Tout se conjugue pour une nuit de galère  à tirer des bords contre courant et vagues et vent de face.

Nous mettrons finalement 22 heures pour parcourir les 90 miles soit une petite moyenne de 4 nœuds. Nous retrouverons AMANEI qui arrive 1 heure après nous, suite à une option plus sud au départ qui a été défavorable en fin de nuit lorsque le vent a molli.

ANGUILLA

Ouf, nous voici sur la grande plage et retrouvons le sourire accueillant des douanières que nous avions quitté il y a 1 mois.

Nous décidons, le lendemain, de faire une pose pour emmener Nadine et Claude pour une petite ballade autour de la saline.

Notre visite précédente avait permis la découverte d’un petit resto/bar sympa dont la patronne parle un excellent français et permet de disposer de Wifi pour accéder à internet. Pas de chance c’est jour de fermeture !!!Nous ferrons malgré tout le tour de la saline, aidés de nos seuls petits pieds. Ils nous permettent au retour sur la grande plage de trouver « LE » bar ouvert afin de nous adonner au rituel « APERO ». Le rhum sera fatal à Nadine car le bar ne sert pas de crème glacée. Il parait que le lendemain fut douloureux pour les cheveux de NADINE.