DÉPART DE PARIS POUR REJOINDRE ATANUA A JACKSONVILLE EN FLORIDE

6 MOIS POUR LA FAMILLE ET LES COPAINS

De retour au pays le 4 mai et retrouvons le confort de notre "sweet home" a colombes. Mais aussi nous préparer à répondre aux invitations et obligations qui nous attendent;

D'abord la maternité pour accueillir le numéro 9 de nous petits enfants. LOÏS, une fille petite puce de 3.500 kilos,un beau bébé avec une jolie peau de pêche.

Le papa, Kristen, le dernier de garçon d'Annie, est fier mais beaucoup plus fatigué que la maman qui elle est pourtant épuisée après 16 heures en salle d'accouchement; Bon nous sommes pour la neuvième fois Papy et Mamy;

L'on téléphone pour la nouvelle. Boum! la surprise tombe Meggie la compagne de Gallig (le premier fils d'Annie pour ceux qui veulent suivre) nous annonce son numéro 3 pour fin aout. Bien donc cela nous en fera 10. Ouf! ce sera un garçon! nous en étions à un misérable 6 à 3 en faveur des filles.

Bref nous envisageons l'achat d'un magasin de jouets dans un avenir proche afin de satisfaire tout ce petit monde.

En route vers la Bretagne en faisant détour par Orléans pour la baptême du dernier de notre Copain Denis qui à eu le bon gout d'attendre notre retour pour faire la fête

Escapade à Sainte LUCIE

Départ le 3 mai de notre mouillage dans l’avant port du MARIN. Nous hésitons car la météo annonce peu de vent de direction sud/est. La perspective de la traversée au moteur, vers RODNEY BAY au nord de Ste LUCIE, ne nous motive pas. Nadine nous convainc au moment où elle lève l’ancre vers 7h.

Le DIAMANT (à la sortie du MARIN)

Heureusement dans le chenal cela se renforce un peu. La météo s’est encore plantée. Avec finalement un bon vent nous serons vers 13h au mouillage non loin de l’entrée du canal qui mène à la Marina de RODNEY BAY. Nous faisons notre clearance d’entrée avec AMANEI qui nous emmène avec leur annexe malgré un moteur défaillant. Nous projetons une visite de l’intérieur de l’ile et nous recherchons une voiture de location.

Le vendredi c’est la fête le soir à « Gros Ilet », banlieue de RODNEY BAY. De plus c’est le festival annuel du jazz en ce moment et l’on annonce un vendredi exceptionnel !
Nous y allons vers 19h avec Nadine et Claude. C’est dans la rue principale et quelques rues adjacentes où il n’y a que des restos de plein air (des petits lolos) qui proposent toutes sortes de fritures, de légumes, des brochettes et d’autres tas de choses inconnues. Nous prenons une assiette et on se refugie dans un coin pour éviter la sono principale qui décoiffe et vous soulève les tripes.

Heureusement à l’occasion du festival il y a un « steelband » moins assourdissant qui fait taire la sono pendant une petite heure. C’est quand même très pittoresque et bon enfant. Nous y restons presque 2h et nous rentrons aux bateaux.

La soufrière et la visite de l’ile

Samedi 4 mai, nous récupérons la voiture de location en emportant le moteur de l’annexe d’AMANEI dont il faudrait changer l’hélice. À la marina, on nous a assuré en trouver à Castries, la capitale de Ste LUCIE. On profite de ce moment pour faire un tour sur le très grand marché qui est bien achalandé. Claude est déçu car le magasin conseillé n’a pas la pièce.

Nous longeons la cote ouest, escarpée et très jolie pour aller à La Soufrière. Nous faisons halte dans des villages de pêcheurs, puis nous partons pour « SULPHUR SPRING » et ses bains de boues.
On y arrive pour admirer les solfatares d’où s’échappent des fumées de soufre.

Puis aux bains de boues, on à la chance d’y être seuls (il est midi et demi). On met le maillot de bain pour entrer dans une première piscine en béton peu profonde (80cm) emplie d’une eau chargée en boue et à température de 45°.

C’est chaud, ensuite on se recouvre de boue chaude de la tête aux pieds. Le spectacle est au rendez vous (voir photos) et nous rappelle une même expérience au Costa Rica avec Jean Pierre et  Virginie.

La brochure touristique explique que cela fait rajeunir de 10 ans. Espérons !!!
Mais la boue cela sèche et il faut se tremper  à nouveau entièrement dans la piscine, très chaud ! ôter la boue séchée et transformée carcan plâtreux. C’est un peu difficile car brulant. Enfin nous passons sous des douches pour mieux nous rincer. Pour vous dire nous avons passé un bon moment « potache » de cour de récréation.

Nadine propose de retrouver le « RESORT LA JALOUSIE » pour nous restaurer et nager au bord d’une très belle plage entre les deux Pitons.

Un véhicule exotique nous promène jusqu'a la plage 

Repos et sieste pendant que Nadine s’en va quand même faire un peu de snorkeling car elle avait gardé un bon souvenir de l’autre coté de la baie.
Nous repartons pour le jardin botanique de DIAMOND WATERFALL, où nous arrivons juste avant la fermeture. Nous visitons rapidement le jardin, qui est très nature, puis la cascade et nous ressortons par une porte de service car l’entrée principale est déjà fermée.

Au retour on s’arrête au village de pêcheurs LA SOUFRIERE que nous visitons. Arrêt boissons, en terrasse sur la plage et retour à RODNEY BAY

Le dimanche matin 5 mai, nous allons à la Marina rendre la voiture et faire un peu d’internet, Didier est resté au bateau pour gratter la coque de la végétation marine qui avait petit à petit envahi ATANUA.

Dans l’après midi nous allons en annexe avec AMANEI à la pointe nord de la baie visiter un ancien fortin anglais sur PIGEON ISLAND.

C’est un parc national et au bout d’une montée raide avec en grand escalier, on a une vue à 360° magnifique de toute la baie et de l’intérieur. Dans la descente on s’arrête dans un bar étonnant dont le mobilier étrange est fait avec des vieux bois flottés et des morceaux d’épaves marines anciennes.

MARIGOT BAY

Demain, lundi, au matin nous partons pour MARIGOT BAY, un coin superbe où nous avons déjà  mouillé en début décembre. On prend d’ailleurs une bouée au même endroit en face du restaurant Jazzy.

Nous prenons plaisir à nous balader aux alentours de cette minuscule baie. C’est un endroit enchanteur et même surement mon havre préféré des Caraïbes.

Le mardi soir, on dine dans un restaurant sympathique, avec orchestre pas trop fort. Le repas fête notre départ vers le Marin et notre séparation avec AMANEI qui continue à naviguer encore un mois.

En route, mercredi 8 mai pour le retour sur la Martinique et préparer ATANUA aux quelques mois d’hivernage, à quai, pendant la période cyclonique.

LE MARIN ET LA FIN

Après un mouillage dans la baie nous serons à un ponton provisoirement en attendant que notre place définitive se libère. Au travail pour désarmer ATANUA, dépose des voiles, révision des moteurs et grand nettoyage, au programme.

Nous profitons de ces 10 jours, avant notre retour le 19 mai sur Paris, pour des apéros et restaurant avec DJANDO. Nous aurons aussi la surprise de rencontrer un nouveau propriétaire d’Ovni 395. Le N° 97 qu’il vient d’acheter d’occasion et qui s’intéresse aux aménagements de ATANUA (N°100).

Lors de nos discussions, il nous explique son programme futur et sa descente sur le Sénégal pour retrouver sa « Doudou ». Surprise, car ANNIE s’aperçoit que ALAIN connait parfaitement l’ONG ANIMA et plus encore, habite une maison mitoyenne d’un des responsables au Sénégal des missions humanitaires auxquelles Annie participe en Casamance. Le monde est finalement très petit.

Pour rafraichir la mémoire d'Alain une photo de la mission de l'ONG ANIMA en Casamance  

Dernier restaurant le 18 mai (Le ZANZIBAR est super) avec Fred et Patrick avant notre départ, ce qui permet de discuter du proche avenir d’après bac de Marius et de son projet d’intégrer l’école préparatoire des ingénieurs de la marine à Cancale (peut être que DEDALE pourra l’aider à se loger).

Ne trouvant pas de taxi (c’est dimanche veille d’un long WE entre  pentecôte et le mercredi 22 mai férié, car  date anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique) (Le 22 est aussi la saint Didier, mais cela n’a pas de rapport) pour nous transporter à l’aéroport. C’est Fred qui s’y colle et nous emmène avec nos grosses valises et le gigantesque bouquet de fleurs exotiques qu’Annie a décidé de rapporter.

Nous sommes à Paris le 20 Mai. Brrr !!!! C’est un froid sibérien que nous accueille, alors que nous venons de quitter une température de 32° et une eau à 28°

Saint Pierre

Nous sommes à Saint Pierre le soir du vendredi 26 avril et retrouvons Nadine et Claude au mouillage. Ils nous racontent les aventures : moments noirs avec l’enrouleur de leur grand voile, qu’ils ont eues depuis BATALI et leur arrêt à ROSEAU.

Nous irons à terre demain matin flâner et faire quelques courses au marché avant de partir sur Fort de France. Nous arriverons samedi soir et le lendemain dimanche tout sera clos pour l’avitaillement.

Fort de France

Nous retrouvons AMANEI qui sont arrivés en fin de matinée, et Nadine nous a concocté un programme touristique et la visite des Jardins De Balata.

Ces Jardins nous les avions visités lorsque les travaux sur la Martinique nous l’avais permis.

En route pour BALATA par le bus (les Taxis collectifs ne travaillent pas le dimanche les autres taxis non plus d’ailleurs)

Ce Jardin est magnifique, il est dommage que la pluie nous accompagne (depuis début avril c’est une présence journalière)

Le Jardin de BALATA (pour plus de beauté voir le diaporama)

En fin de promenade nous cherchons un endroit pour le déjeuner. Que « NENI » C’est dimanche mon bon monsieur tout est fermé. Nous sommes à des années lumière de l’accueil que nous avons reçu sur la Dominique.

Finalement l’on nous signale la possibilité de déjeuner chez l’habitant. «  C’est un peu loin mais  je vais téléphoner pour confirmer » nous explique la jeune hôtesse de la caisse des Jardins. Pas de souci, la personne vient vous chercher dit-elle. Voila qui nous réconcilie ici avec les iliens.

Un singe dans les branches!!!

C‘est un buffet tout à fait correct, bon repas, bonne ambiance et on découvre que la vendeuse de la boutique n’est autre que l’une des filles de la famille.
L’arrêt du bus est juste à coté et après déjeuner on attend à peine 10mn le bus du retour vers la marina. La pluie est de retour pour reprendre l’annexe. Pour L’anecdote : nous assistons au départ d’un triathlon dont le parcours tourne autour d’ATANUA au mouillage puis autour d’AMANEI.

Lundi matin Annie part  faire un tour au  centre commercial avec Nadine. Elle nous entraine dans une gargote réputée au marché. Malheureusement c’est bondé.

Après le repas retour au bateau et départ pour les 3 Ilets, où Didier séjournait lors de chantiers en Martinique. Nous arrivons en fin d’après midi pour constater que nous avons confondu la Pointe du Bout où se trouvait l’hôtel avec la ville des Trois Ilets.

Et la pluie tombe et tombe la pluie !!!
Nous mouillons dans une brume comme si nous étions sur l’amazone, avec les grosses dernières pluies, l’anse est pleine de détritus et de végétaux. AMANEI nous propose de mettre leur annexe à l’eau et faire un tour dans le village. Il est tard et le village semble désert, pas de monde et peu de boutiques à touristes. On fait un tour à pied et on rentre au bateau, déçus de ce que la mémoire nous ait fait défaut.

Le lendemain, mardi 30/04, l’eau est déjà chargée et nous partons tôt vers Grande Anse d’ARLET où nous espérons trouver une bouée dans la partie sud. En partant nous faisons des photos de deux  A40 qui pourrissent à l’ancre dans l’anse et cela nous chagrine de les voir ainsi. Nous en parlerons à Gilles.

On sort de la Baie de Fort de France vers l’ouest à la voile par une jolie brise par le travers. Puis direction sud et un vent portant qui réconcilie avec la météo des derniers jours.

Nadine et Claude qui nous ont précédés au départ nous proposent d’aller dans Petite Anse d’ARLET car il n’y a pas de place sur Grande Anse. Nous prenons une bouée en début d’après midi « et je vous le demande » la pluie retombe drue ? Le temps du mouillage nous sommes trempés comme si nous étions entrés sous la douche.

La pluie cesse, Annie part faire du « snorkeling » dans la partie nord de la baie avec Nadine et Claude. Malgré le manque de soleil les fonds sont beaux et il a plein de poissons, petits et grands, Claude rencontre un barracuda d’au moins un mètre de long. Annie se fait piquer par des filaments de méduses sans doute, et réagit vite. Nadine aussi a senti les piqures et aura les démangeaisons et de gros boutons.

Demain départ pour Le Marin ou nous allons retrouver Fred et Patrick ainsi que Marius de DJANGO.

Le Marin

Retrouvaille d’anciens du RIDS et rituel « Apéro » avec DJANGO. Nous sommes au mouillage et préparons notre retour le 10 mai pour l’hivernage de ATANUA ; Préparatifs donc qui ne nous empêchent pas de gouter au plaisir de partager un restaurant le soir.

Nous décidons de partir vers Ste LUCIE pour les quelques jours qui viennent et accompagner AMANEI qui descend plus sud (Ils auront encore 1 mois de ballade après notre départ)

 Nous sommes lundi 22 avril. Le réveil sur ATANUA se fait depuis belle lurette aux premières lueurs du jour. Nous profitons de ce premier moment pour préparer notre départ en direction de la Dominique. Nous avons convenu avec AMANEI de nous retrouver à Portsmouth en fin de matinée. Pendant que l’on remonte notre annexe Nadine et Claude son déjà en route.

La sortie de l’archipel des Saintes est compliquée avec des vents instables en force et direction, nous croisons d’ailleurs un bateau qui navigue à la même allure que nous ??? Mais dans le sens opposé ??

Le vent s’établit ensuite en force (force 5 entre 20 et 25 Nœuds) et en direction au bon plein pour ATANUA. Nous tenons tête aux deux bateaux qui sont sortis en même temps que nous des iles.

Loin devant, nous avons AMANEI.

 Nord de la DOMINIQUE

On arrive à La Dominique vers midi à Portsmouth, une grande baie où l’on est accueilli par Martin, un « boat boy » dans son canot à moteur « Providence » Il nous souhaite la bienvenue dans un français parfait et se propose pour nous guider dans la visite du pays.
Dans l’après midi, on discute à la VHF avec un français « CORTO » et Annie l’invite le soir à un apéro rituel sur Atanua.

Nous faisons connaissance d’Albert qui nous donne ses bons conseils pour visiter La Dominique, il va même jusqu’à téléphoner à l’une de ses connaissances pour nous servir de guide dans son taxi. Rendez vous est pris pour le lendemain matin.

 Visite du nord de l’ile

Ce mardi matin nous sommes au rendez vous de 9h 15, pour le départ dans le mini bus d’ALICK notre chauffeur/guide pour un tour par le nord de l’île.

C’est de la forêt exubérante et zone montagneuse et tropicale. Bananiers, manguiers, fougères géantes, palmiers, arbres à pains et autres.

Nous rejoignons la côte à l’est, coté atlantique, jusqu’à CALIBISHIE. La cote très découpée avec quelques petites plages entre des falaises. Il parait qu’Il y en aurait 365 (comme par hasard) Le marketing touristique fait bien les choses.

Aujourd’hui grosse mer, reliquat des 10 jours de mauvais temps que nous avons subi. Les vagues éclatent en grosses gerbes sur les rochers.
On passe dans la réserve des indiens ARAWACKS des caraïbes, qui sont spécialisés dans l’artisanat. On y achète un masque pour notre collection d’objets insolites ramenés de nos voyages dans les divers coins de la planète.
Ensuite on atteint Marigot où nous rentrons dans l’intérieur des terres, vers « CENTRAL FOREST RESERVE » avec une route en travaux, que les fortes pluies ont endommagée emportant des tronçons de routes et des ponts. Cela oblige notre chauffeur à faire des détours car il se refuse à nous faire repasser d’où nous venons. Cette forêt est magnifique avec toutes ces plantes et fleurs tropicales.

Vers 13h la faim nous taraude et l’on ne trouve toujours pas de restaurant. On rejoint LAYOUT sur la côte ouest, coté mer des caraïbes. La mer est calme, moins de vagues avec un vent moins fort.

Toujours pas de quoi se restaurer ; C’est à MERO que ALICK nous trouve un petit resto sur la plage, avec des cocotiers pour l’ombre. La cuisine est simple et agréable. Nous mangerons pour 8€/p.

On reprend la route vers le nord par la route de la cote. Puis, on bifurque sur la droite vers SYNDICATE MILTON FALLS. C’est une route étroite et sinueuse bétonnée qui nous mène dans un chemin de terre. Enfin à pied, nous sommes dans la forêt tropicale et en traversant 2 fois la rivière arrivons à une chute de plus de cinquante mètres. Un peu sportif mais cela vaut le coup, c’est magnifique, humide et sauvage.

ALICK va nous cueillir quelques pamplemousses et l’on repart vers Portsmouth où nous arrivons sous une pluie digne des tropiques. À l’abri du marché couvert nous attendons de reprendre l’annexe et de retourner au bateau. Une belle journée avec notre guide et des rencontres avec des gens adorables, serviables et attentifs aux besoins des touristes.

RIVIERE INDIENNE

Le lendemain nous avons rendez vous avec Martin et son canot « Providence », pour remonter la Rivière Indienne. Il vient nous chercher aux bateaux, AMANEI et nous.

Au moteur nous allons jusqu’à l’entrée de la rivière, puis il passe à la rame, le moteur étant interdit sur la rivière.

L’eau est presque transparente malgré les récentes pluies diluviennes et les rives intéressantes où l’on trouve d’énormes crabes. Les pieds des arbres de la mangrove ressemblent beaucoup aux fromagers avec des racines très grosses et torturées. Dans les interstices Il y a beaucoup de crabes, mais aussi nous apercevons des oiseaux dans les branches. Il faut vraiment l’œil exercé de Martin pour les voir et nous les signaler dans les arbres. Et on serpente pendant environ 1h, avec langueur dans cette forêt, c’est beau et irréel de calme.

Nous arrivons au cœur de la foret sur un débarcadère où un bar de brousse très décoré nous accueille pour une pose.

Une Ballade à pied permet à Martin de récupérer une noix de coco qu’il nous débourre puis ouvre, et nous l’offre (ce sera pour les hommes, les filles n’aimant pas la noix coco).

Arrêt au bar pour se rafraichier et Martin confectionne des oiseaux en feuilles de palmes tressées, c’est étonnant et très joli. On redescend la rivière et notre guide nous ramène aux bateaux.

Ce soir on va danser le reggae, enfin on va voir ce qui se passe chez BIG PAPA qui organise une reggae night tous les mercredis soirs avec musique et barbecue (c’est Albert qui nous l’a conseillé)

Pas terrible l’ambiance, cela doit dépendre des jours car ce soir c’est morne et le BBQ consistait en un pilon de poulet froid avec un peu de riz, de la banane et un peu la salade.  De plus c’est cher, presque le double de ce que nous avons payé le midi au bar/resto de MERO pour un plat chaud et copieusement servi !
Heureusement, Nadine s’était méfié on nous avait invités à pendre avant « apéro » à son bord avec des nems salade etc. aussi nous sommes arrivés repus pour ne commander qu’un 1 BBQ afin de goûter avant de nous décider si on en voulait plus. Résultat?  ce n’était pas bon !

Tant pis, car demain départ pour BATALI et une orgie de langoustes !

BATALI BEACH

Le lendemain jeudi 06, départ vers 10h sous la pluie pour BATALI BEACH afin de rejoindre le restaurant du Belge et organiser l’holocauste des langoustes que nous n’avions pu faire en décembre.

Nous arrivons vers les 11h. Il n’y a plus de bouée disponible, il faut donc mouiller à l’ancre au plus proche de la plage et mettre un bout a terre. Annie plonge à l’eau pour amener le bout à terre mais il  saute du taquet du bateau. Elle le fixe à terre mais fatigue (il y a de la longueur à trainer)  pour le ramener au bateau. La manœuvre n’est pas évidente.

A Table !!! AMANEI est mouillé et a amarré son bout à terre à nos cotés, nous pouvons donc passer a table. Installés en terrasse nous attendons nos langoustes en sirotant notre rhum. Pas de chance la pluie apparait à nouveau. Nous trouvons refuge a l’intérieur car nous ne sommes pas ici pour le soleil mais pour l’orgie de langoustes.

Pendant le repas Claude constate que son bateau a dérivé ; Finalement il se calera sur le haut fond des alluvions de l’embouchure de la petite rivière qui est au pied du restaurant. Cela ne rassure pas et Claude décide repartir après le repas. Nous déciderons, quant à nous, de rester et de les rejoindre en faisant escale à Saint Pierre sur la Martinique

Marina de Pointe à Pitre

 Nous voici de retour dans la marina. Vers 8H nous quittons le mouillage dans la baie où nous avons passé une nuit calme et bien arrosée par une pluie tropicale comme nous en avons reçu sur l’amazone l’année dernière. La saison sèche qui se termine aura été bien arrosée cette année.

Plusieurs appels sur la VHF seront nécessaires pour obtenir la capitainerie et nous attribuer une place au ponton visiteur. Ils sont « super serviables » mais il faut être « super patient », car nous aurons patienté 3/4 d’heure à faire des ronds dans l’eau dans l’avant port.

Un peu de temps est consacré pour faire les courses et trouver un véhicule pour faire découvrir la Guadeloupe à nos amis.

Nous récupérons la voiture en début d’après midi. Il semble plus favorable de rester sur basse terre car une alerte orange pour la pluie est annoncé sur grande terre par la météo.  

Ballade sur Grande terre

En route donc vers Gosier, sainte Anne et son marché. Nous refaisons le circuit que nous avions déjà emprunté lors de notre précédent passage.

Après une halte sur le marché pour faire quelques emplettes pour les cadeaux souvenirs du retour en métropole nos décidons de faire un arrêt à St François au restaurant « Les Pieds dans l’eau » que nous avions apprécié en janvier dernier. Pas de chance c’est le jour de fermeture.

Nous aurions été plus inspirés de commencer notre circuit touristique par Basse Terre. De plus il pleut en abondance alors qu’il fait soleil sur Basse Terre. Comme souvent la météo s’est trompée.

Nous chercherons un restaurant pour le soir, après notre excursion touristique au bout de la pointe des châteaux. Spectacle magnifique de la mer brisant sur les roches sous le vent et la pluie. Nous sommes en Bretagne !!!

Au retour vers Pointe à Pitre nous dinons sur les quais de la marina du François puis retrouver tardivement Atanua.

Basse Terre

Nous avons peu de temps car l’avion retour en métropole de nos équipiers est vers 19H. Il nous faut faire des choix. Ainsi nous choisissons de prendre la « transversale » du centre d l’ile pour faire la cote ouest. Un arrêt à la cascade des écrevisses dans le brouillard s’écourtera car le ciel nous tombe sur la tête. Galère la météo, pour nos amis et mauvaise inspiration pour nous qui avons tourné à l’envers dans notre circuit.

Nous déjeunons au Mango le midi, puis descendons par la cote jusqu'à « ilet Pigeon » pour quelques regrets de ne pas y avoir fait escale comme AMANEI ; Nadine ajoutera, par le hasard d’un coup de téléphone à ce moment là, des regrets supplémentaires de ne pas avoir prévu de faire une plongée.

Sur le chemin du retour le soleil perce la brume, ce qui nous permet de faire une halte et aller en promenade jusqu'à la cascade. Il aurait été dommage de rater cette ballade en foret.

Nous serons à l’aéroport dans les temps malgré les inquiétudes de Françoise sur les délais d’enregistrement de leur vol.

Départ vers les Saintes

Sur le retour vers la marina, nouveau coup de fil de Nadine qui nous annonce côtoyer Patrick et Anita (KLEC) qui sont au mouillage dans la baie des Saintes en face de Grand Bourg. Si nous voulons les voir il nous faut être  demain samedi sur zone car Patrick et son Trimaran repartent vers la Martinique, dimanche au lever du jour.

Nous envisageons donc un départ vers les Saintes à 10 h après avoir réglé la capitainerie.

La météo n’est pas fameuse, mais n’est pas fiable. De toute façon il n’y a que 10 miles à faire. A 10h nous repoussons le départ car il pleut si dru que nous ne voyons pas les bateaux qui nous font face sur le ponton. Finalement, il est raisonnable de partir demain dimanche et prévenir KLEC que nous ne pourrons les voir.

Dimanche, les conditions restent « sportives » mais la pluie s’est transformée en un crachin très Breton. Vers 11 h nous larguons les amarres et si la descente le long de la cote de Basse Terre est assez calme le reste sera sportif. Une forte houle et des rafales entre 35 et 40 nœuds (comme d’hab. nous sommes surtoilés) nous accompagnent dans le chenal qui sépare les iles.

Nous serons sur bouée en fin de matinée, douchés et rincés par nos 2 heures de régatiers.

Une surprise nous attend.  Nadine nous informe que Patrick est parti comme prévu de bon matin, mais il a fait demi-tour compte tenu des conditions musclées. Bonne nouvelle au final car nous nous retrouverons avec « apéro » et « resto » au programme.

Nous retrouvons également AMANEI et ensemble nous envisageons un programme de retour vers le port du MARIN via la DOMINIQUE et peut être une escapade sur Saint Lucie en attendant notre place le 10 mai pour l’hivernage d’Atanua. Un peu de navigation et beaucoup de tourisme en perspective pour les presque quatre semaines à venir