• ESCAPADE à RIO

    Après la visite du site de chutes d’IGUAZU notre prenons la direction de RIO de JANEIRO (la rivière de janvier !) Nous sommes dans le quartier de RECREIO qui se trouve au sud de Rio et se situe à environ 30km du centre touristique de la ville (COPACABANA /IPANEMA). Cela nous oblige à prendre un bus (1h environ pour faire les visites que nous avons programmées. Mais la période ne nous a pas laissé beaucoup dans le choix des hôtels disponibles.

    Le retour à notre hôtel le soir est difficile car il faut trouver où passe le bus et il n’y a pas d’arrêt (il faut héler le chauffeur). Nous nous retrouverons un soir dans un coin improbable au bord de la route, heureusement pas loin d’une station d’essence.

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    La plage de COPACABANA

    Après des explications, en franco/hispanico/portugais, le personnel de la station s’active pour trouver un taxi qui nous remette sur le chemin de l’hôtel (environ 5km) Ce qui s’avérera un challenge impossible. Au final c’est un des responsables de la station qui nous emmène avec sa voiture personnelle avec beaucoup de gentillesse. Nous retrouverons cette gentillesse d’accueil dans toutes nos pérégrinations sans jamais sentir d’insécurité.

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    Vue du pain de sucre et de la baie de RIO

    Le premier jour nous décidons la visite incontournable du pain de sucre et la découverte de la ville de sa hauteur. Le site de la ville est magique. Le soir le temps tourne à l’orage et nous reportons notre projet de survol en hélicoptère de la ville au lendemain.

    Grande promenade sur la plage de Copacabana (un moment à ne pas manquer) noir de monde chantant, criant et bien sur jouant au foot.

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    Le lendemain visite incontournable du COCOVADO (le bossu)  par le petit train qui accède sur la hauteur. A 710m d’altitude on ne présente plus le « CHRIST REDEMPTEUR »symbole universel de la cité de RIO. La découverte des quartiers de Botafogo, Flamenco, et la baie est un spectacle époustouflant. Les ilots, les plages dans une lumière éblouissante est vraiment un moment magique. Une foule se presse autour de la statue pour se faire photographier les bras en croix.

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    Nous prendrons le temps d’un court survol en hélicoptère de la ville qui laisse une grande impression de gigantisme et de beauté, un moment rare !

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    Le dernier jour nous ferons une visite dans le quartier historique. Malheureusement ce quartier est désert car c’est dimanche et  aujourd’hui un quartier d’affaires. Le quartier garde peu son caractère historique et colonial, sauf la place du XV novembre et le couvent San Antonio. La cathédrale moderne est d’une architecture étonnante avec sa forme circulaire de 96m de diamètre et d’une hauteur de 106m. Des vitraux modernes valent le détour.

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    La plage d'IPANEMAl le soir

    Retour vers l’aéroport pour reprendre notre vol de retour sur Salvador vers 17h.

    Pendant six jours nous avons nourri nos yeux de spectacles et de moments magnifiques.

     

    Un peu de culture

    Toponymie

    Le nom de la ville vient de l'ancien nom de la baie de Guanabara, choisi en 1502 par l'un des capitaines de la flotte de l'explorateur portugais PEDRO ÁLVARES CABRAL, découvreur du Brésil. Selon certains historiens[1], ce nom était à l'origine Ria de Janeiro « baie de janvier », puis une confusion se produisit entre le mot ria, qui à l'époque pouvait désigner une baie ou un bras de mer, et rio « rivière ». Quoi qu'il en soit, peu après, le nom de la baie était fixé sous la forme Rio de Janeiro « fleuve de janvier ».

    Le mot « carioca » quant à lui vient du tupi []et signifie maison des hommes blancs. Le mot est une contraction des mots « kara’iwa » (qui signifie hommes blancs en tupi et oka signifie maison. Il est important de rappeler que le terme « carioca » désigne une personne qui est née dans la ville de Rio. Pour désigner une personne qui est née dans l'État de Rio, on utilise le terme « FLUMINENSE ».

    Histoire 

    Avant le XVIe siècle

    Les Amérindiens furent les premiers habitants de la Baie de Guanabara. La tribu TAMOYOS vivait autour de ce lieu hautement prolixe.
    Les navigateurs de l'Ancien monde ont-ils volontairement ou par dérive atteint cet endroit ? La réponse n'est pas simple et demande à être étayée.

    Au début du XIXe siècle on interpréta la roche au sommet de la montagne Pedra da Gavea ceinturant et dominant la ville de Rio de Janeiro comme une immense sculpture représentant un visage de type européen portant une longue barbe. D'autres éléments de cette tête rocheuse visible à des dizaines de kilomètres à la ronde auraient été mis au jour. Par la suite, on a prétendu avoir découvert des inscriptions phéniciennes sur la falaise surplombant cette sculpture: Badezir, Phénicien de Tyr, Fils aîné de JethBaal. Un roi phénicien du nom de Badezir ou Badezor, plus connu sous son nom phénicien de Baal-Ezer II fils aîné du roi de Tyr Eth Baal ou Ithobaal Ier régna effectivement sur la ville de Tyr vers 850 avant Jésus-Christ. D'autres découvertes prétendument phéniciennes ont été avancées au Brésil, mais leur « authenticité n'a jamais pu être démontrée ». L'origine initiale de ces falsifications archéologiques est à rechercher dans le climat particulier de la cour de Pedro II empereur « lettré particulièrement passionné de langues sémitiques » en un moment où les études phéniciennes se développaient considérablement en Europe.

    Les premiers européens (1502-1555)

    Le site actuel de la ville de Rio de Janeiro fut découvert le 1er janvier 1502 par un des explorateurs portugais GASPAR DE LEMOS ET GONÇALO COELHO[], accompagné par AMERIGO VESPUCCI qui donne lui-même le nom du lieu.

    À cette époque, le site était habité par des Indiens TAMOYOS qui commencèrent bientôt à établir un commerce de troc avec les européens. Grâce à la profusion d'arbres « couleur de braise », le « Pau Brasil » ou « brasa » (le brésil en français), un important commerce se développa. Les relations entre Indiens et Portugais n'étaient toutefois pas toujours pacifiques, les portugais ayant la coutume de prendre les indiens pour en faire des esclaves. En outre, certaines tribus organisaient souvent des rites anthropophagiques. De plus, les Indiens commerçaient également avec les Français qui avaient des visées coloniales au Brésil.

    Rivalités et essor économique (1555-1763)

    Durant le XVIe siècle, de fréquentes attaques menées par les pirates et les corsaires français ravagèrent une partie de la région. En 1555, l'amiral Villegagnon reçut le commandement de la flotte mise à la disposition de Gaspard de Coligny par Henri II pour installer une colonie protestante au Brésil où les protestants français pourraient exercer librement leur religion. Villegagnon construisit le Fort Coligny et s'installa sur une île, dans la baie de Guanabara, qu'il appela la France antarctique. De nos jours, cette île, où se situe le bâtiment de l'École de la Marine de Guerre brésilienne, s'appelle encore « ILHA DE VILEGANHON ».

    Toutefois, les Portugais voulant à tout prix empêcher des établissements étrangers sur son territoire, le roi portugais envoya un chevalier, MEM DE SA, afin d'expatrier les Français. Ils détruisent le Fort-Coligny et les Français sont expulsés de la baie de Guanabara — mais restent dans la région. Seulement en 1565, après deux années de luttes entre les flottes des deux pays, ESTACIO DE SA, un neveu de Mem, fonda la ville telle qu'on la connaît aujourd'hui. Les Français resteront dans la région de Rio de Janeiro jusqu'en 1572, date des derniers combats qui eurent lieu à Cabo Frio.

    La victoire du chevalier portugais Estácio de Sá, le 1er mars 1565, marque la fondation de la ville de « São Sebastião do Rio de Janeiro » (Saint Sébastien du fleuve de janvier) en l'honneur du roi Sébastien Ier de Portugal et du saint fêté le jour de sa naissance. Saint Sébastien qui reste le patron de la ville est fêté chaque année.

    Vers la fin du XVIe siècle, la couronne portugaise traita le village comme une position stratégique pour le transit atlantique des navires entre le Brésil, les colonies africaines et l'Europe. Plusieurs forteresses furent construites et une alliance fut convenue avec les tribus indigènes pour défendre les colonies des invasions. On fonda, par exemple, dans le voisinage de Rio, Niterói, afin de veiller à la défense de la cité. Les quais de Rio et le Morro do Castello (colline du château, en français), dont le château imitait les châteaux fortifiés médiévaux, formèrent les premières grandes défenses de la ville. Rio de Janeiro était réellement menacé par les nombreuses invasions des flibustiers français et hollandais.

    En effet le 21 septembre 1711, René Duguay-Trouin, à la tête d'une expédition de quinze navires et 6000 hommes, s'empare de la ville de Rio de Janeiro (On était alors en pleine guerre de Succession d'Espagne). Les fortifications de cette place paraissaient inexpugnables: en effet, la ville était défendue par sept vaisseaux de guerre, sept forts et 12000 hommes. Il forcera la ville à payer de lourdes rançons et à libérer 1 000 prisonniers français.

    La ville connut son essor pendant le XVIIIe siècle avec la découverte d'or et de diamants dans la région voisine du Minas Gerais vers 1700, devenant un site portuaire plus utile pour l'exportation des richesses que Salvador de Bahia. C'est donc pour des raisons logistiques que l'administration coloniale portugaise en Amérique s'établit en 1763 à Rio qui devint la capitale du Brésil à la place de Salvador de Bahia.

    Une capitale européenne (1763-1821)

    La ville demeura une capitale coloniale jusqu'en 1808. En raison de l'invasion des troupes de Napoléon au Portugal, la famille royale portugaise (la reine Marie Ire, le prince Jean et son fils Pierre) et la plupart des nobles de Lisbonne fuirent au Brésil et s'installèrent à Rio de Janeiro. La capitale du royaume portugais fut donc transférée de Lisbonne à Rio de Janeiro, qui devint ainsi l'unique capitale européenne située à l'extérieur du continent de l'histoire. Le manque d'espace physique et de structure urbaine, permettant aux centaines de nobles portugais soudainement arrivés de se loger, fut comblé au départ par le renvoi des habitants de leur propre logement. Bien qu'ils retournèrent au Portugal en 1821, l'époque passée au Brésil ouvrit les ports commerciaux au marché britannique et éleva le Brésil au statut de royaume uni à la couronne du Portugal.

    La capitale de l'Empire du Brésil (1822-1888)

    Le 7 septembre 1822, le prince régent Pierre Ier (qui deviendra plus tard Pierre IV du Portugal) proclama l'indépendance de l'Empire du Brésil et garda Rio de Janeiro comme capitale. La couronne restant entre les mains de la maison royale des Bragance, cet événement tenait plus du partage en deux de l'empire portugais que d'un véritable mouvement indépendant comme on pouvait en voir en Amérique du Sud à la même époque. La monarchie, s'appuyant sur le peuple pour contrebalancer les riches latifundiaires brésiliens, devint constitutionnelle en 1824. En 1831, sous la pression des élites propriétaires, l'Empereur Pierre Ier abdique en faveur de son fils, alors âgé de cinq ans. Pierre II s'engagea dès les années 1850 à lutter contre l'esclavage, dont il interdit l'importation. La culture du café prit de l'ampleur et augmenta l'importance des propriétaires terriens, notamment ceux de São Paulo. Sous son règne, Rio profita de développements majeurs en matière de gaz, de plomberie, de barrages hydroélectriques, de téléphone et de télégraphe. Continuant à lutter contre l'esclavagisme, l'Empire proclama en 1871 que les enfants d'esclaves seraient désormais libres à la naissance. L'esclavage brésilien fut donc condamné à long terme. Cependant, la loi dite « Áurea » (loi d'or) de 1888 de la Princesse Isabelle, la fille de Pierre II, abolissant totalement l'esclavage au Brésil, souleva la résistance des propriétaires qui s'engagèrent alors dans une lutte armée pour renverser le régime. La libération des esclaves entraîna une importante migration depuis les campagnes vers les villes. La première favela (bidonville en français) de Rio fut construite sur les hauteurs du MORRO DA PROVIDENCIA (colline de la Providence). Ses habitants étaient pour la plupart des militaires noirs qui s'étaient battus pour leur liberté à Salvador de Bahia et qui tentèrent de profiter des opportunités qu'offrait Rio.

    Capitale de la République Brésilienne (1889-1960)

    Les propriétaires terriens renversent l'empereur Pierre II et son empire en 1889. Après ce coup d'État, la République, sous la présidence du Maréchal Deodoro da Fonseca, fut aux mains des classes dirigeantes détenant le pouvoir économique et qui refusaient l'organisation d'élections libres et maintenaient par la force leur emprise politique. Ils gardèrent Rio de Janeiro comme capitale. Cette république qui perdura de 1889 à 1930, est communément appelée République « Café com leite » (Café au lait en français) puisqu'elle s'appuyait sur les industries cafetières de São Paulo et laitières-bovines du Minas Gerais, la fin de l'esclavage ayant entraîné une diminution du pouvoir de l'industrie sucrière du Nord-Est au profit de l'industrie cafetière du Sud-Est et de l'État de São Paulo. D'ailleurs celui-ci monopolisa le pouvoir central oligarchique, mené par les grands propriétaires, dans laquelle la classe moyenne grandissante poussa au changement. En 1917, le Brésil s'allia aux puissances de la Triple-Entente lors de la Première Guerre mondiale. L'accroissement du commerce permit l'agrandissement d'une classe moyenne mais qui resta soumise à l'oligarchie cafetière, mais s'y opposant sur les questions sociales et politiques. Le renouveau économique d'après guerre ne dura pas longtemps au Brésil. La crise économique éclata en 1922 et des grèves populaires eurent lieu en 1924 ainsi que des manifestations dans la ville de Rio. La République Café au lait répondit par l'établissement de la loi martiale. La crise de 1929, ruinant ses marchés extérieurs, dévasta le pays et sema le discrédit sur l'oligarchie propriétaire et son gouvernement.

    La République fut renversée par le coup d'État du 4 octobre 1930 qui intronisa Getúlio Vargas en tant que président de la nouvelle République brésilienne dès 1934. Cet événement permit la montée de la classe moyenne. Vargas établit un état et exécutif fort, plus centralisé, engagea le pays dans le droit de vote universel, le vote des femmes, et le vote à bulletin secret. Il devint dictateur en 1937 et, après avoir soutenu les puissances de l'Axe durant la Seconde Guerre mondiale, le Brésil cèdera à la pression des États Unis et s'engagera aux côtés des alliés en envoyant un Corps Expéditionnaire durant la reconquête de l'Italie (Bataille du mont Cassin). Il abandonna le pouvoir en 1945. Cependant, plusieurs dirigeants nazis trouvèrent refuge au Brésil, et dans la ville de Rio plus précisément, afin d'éviter le procès de Nuremberg. Vargas parvint à revenir au pouvoir de 1951 à 1954. Accusé, discrédité et acculé, il se suicida à Rio de Janeiro.

    Géographie 

    La majeure partie de la ville fait partie d'une structure géologique appelée le « cristal brésilien ». Les nombreux rochers et granites, formant la base de ce cristal, sont les plus vieux du territoire brésilien. Cette structure a subi plusieurs bouleversements tectoniques qui ont résulté en collines, montagnes et vallées qui caractérisent la côte de Rio. Le « Pão de açucar » (le Pain de Sucre) et le « Corcovado » sont de bons exemples du résultat de ces mouvements tectoniques. En effet, l'État de Rio de Janeiro tout entier propose un paysage de montagnes et de dépressions.

    Favelas

    Plus de 20% de la population carioca vit dans des bidonvilles, appelés favelas au Brésil. Les favelas poussent à un rythme soutenu car elles regroupent la population la plus pauvre composée des nouveaux arrivants, de familles sans-travail, de marginaux mais aussi et surtout de travailleurs pauvres. C'est donc le point de chute de tous ceux qui n'ont pas accès aux logements sociaux.

    Leurs habitats, souvent concentrés sur pentes escarpées des collines, est un amalgame de matériaux de fortune récupérés sur les dépôts d'ordures au fur et à mesure des besoins. Cette situation engendre de nombreux accidents lors des glissements de terrains faisant suite la plupart du temps à de fortes précipitations. Celles-ci minent les fondations et font alors glisser des blocs entiers de maisons.

    Leur apparence chaotique cache pourtant une organisation précise et très hiérarchisée de l'espace, des règles et des usages. Le pouvoir étant souvent entre les mains des gangs et des narcotrafiquants qui y ont élus domicile. De ce fait, les favelas sont aussi le théâtre de violences, souvent dues au trafic de drogue et à des guerres de gangs. Ville dans la ville, la favela fait peur à qui ne l'habite pas.

     (selon source diverses dont Wikipédia)


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