• De LISBONNE vers MADERE via l'le de PORTO SANTO

    Départ  de LISBONE le 30 septembre.

    De LISBONNE vers MADERE via l'le de PORTO SANTO

    Surperbe lever de soleil pour lnotre projet de départ à l'aube; Pas de vent !!

     Quatre jours de mer (environ 490MN) nous attendent  à 5 nœuds de moyenne. Selon notre habitude nous nous préparons pour un départ matinal, mais le vent se refuse ce matin et le départ se fera après le repas.

    1er jour – un après midi sans vent malgré notre départ retardé. Le moteur nous aide, et Annie peste (c’est bruyant) contre ce vent de 4 nœuds venant arrière. Notre patience est récompensée et à la tombée de la nuit et la brise monte à 10 nœuds par le travers. C’est parti !!!

    Nos quarts organisés pour la nuit nous restons tribord amure jusqu’au petit matin.

    Anecdote : Annie entame un début de négociation dans la perspective d’ouverture d’un éventuel dialogue avec Mr Informatique. Le début est calme, mais les choses s’enveniment lorsque ce monsieur ne répond pas ou bien formule des réponses qui ne conviennent pas. Au petit matin leur dialogue tourne court et cet informe à tic tourne de 90°. Stupeur nous voici contraints au torticolis pour lire la carte ou les données de notre route. Au secours ! Après maints tâtonnements l’écran retrouve son orientation d’origine. Grosse colère de Didier. Promesse est faite de reprendre le dialogue dans les jours prochains.

    2ème jour- le calme du matin nous dessert pour conserver notre cap au mieux de notre route, dans l’après midi le retour d’Eole nous remet  sur le chemin de la route directe.

    De LISBONNE vers MADERE via l'le de PORTO SANTO

    Grosse occupation pendant le calme du "ZEPHIR" mais pas de poisson pour le diner du soir

    Notre moyenne est loin de notre prévision avec un peu plus de 4 nœuds. A ce rythme il va falloir 5 voire 6 jours pour être à PORTO SANTO notre prochaine escale.

    Anecdotes : nous décidons, pour notre repas du soir, de faire un somptueux repas de saucisses / purée, Ce désir tournera court ! Nous n’avons toujours pas remis la main sur les bouteilles de lait que nous avons embarquées à  La Rochelle. A l’heure ou s’écrivent ces lignes, elles n’ont toujours pas donné de leurs nouvelles.

    3èmeJour- Les quarts de 4 heures pour chacun se succèdent et sont assez tranquilles malgré une mer qui s’est formée et que nous prenons par le travers avant. Au matin cela tape fort quand ATANUA retombe dans la vague. Le dodo s’en ressent, et nous avons de « petits yeux » au réveil et quelques nausées apparaissent. Le vent fraichi t dans le milieu de journée, pour monter aux 20/22 nœuds par le travers, mais ainsi nous filons à 8 nœuds de moyenne. Cela rattrape notre retard des premières 36 heures. En début de nuit le vent monte, et nous sommes surtoilés pour les quarts seuls qui s’annoncent. On réduit d’un ris et rentrons le génois pour le remplacer par la trinquette. Ce sera plus confortable avec moins de gîte, même si nous ralentissons, nous conservons une moyenne de plus de 7 nœuds. Depuis notre départ nous sommes toujours sur le même bord, avec un vent qui varie seulement de 20 à 30 degrés dans sa direction.

    Nous constatons que les charges de batterie sont basses. Il faut faire tourner le groupe une heure pour recharger avant la nuit pour notre consommation de feux de navigation nocturne. Chagrin ! Le groupe décide de se mettre en défaut. Une première investigation, inconfortable compte tenu de l’état de la mer, incline à désigner la pompe à eau de mer du circuit primaire de refroidissement. La pompe à eau !!!! Galère pour Didier !!! Malgré tant et tant d’années à parler et régler des problèmes de pompes. Pauvre mortel, qui sommes punis par là ou nous avons péché !

    A propos de pêche, toujours rien au bout de nos lignes. Mais il est vrai que nous filons bon train, et cela va un peu vite pour la pêche.

    4èmejour- au petit matin un ciel chargé de nuages des perturbations qui se situent au nord et au sud de notre route. Nos prévisions météo prises lors de notre départ se confirment depuis ces 3 jours de navigation. nNous sommes dans un couloir entre ces deux systèmes au nord et au sud. Notre option, de prendre plus sud nous permet de toucher des vents qui nous arrivent par le travers ou grand largue. A regarder la carte de météo nous sommes, tel  Moise traversant la mer rouge, bordés de chaque coté par deux perturbations dont les vents sont de 30 à 35 nœuds.

    La nuit sera bien sur un  peu agitée, avec cette mer formée et des trains intermittents de vagues courtes qui font taper ATANUA , nous freinent  à chaque fois qu’elles passent, comme un croc en jambe.

    Le petit matin nous offre un superbe lever de soleil  et de belles couleurs de nuages. Le vent mollit vers midi, pour tomber à 4/5 nœuds arrière. Nous n’avançons plus, nous faisant balloter par une houle par le travers. Ce n’est pas confortable, et finalement nous remettons un coup de moteur qui nous rechargera surtout nos batteries.  Deux heures, cela suffira pour nos batteries et le retour d’une jolie petite brise en début d’après midi.

    Le vent s’établit à 18/20 nœuds, au largue. Grand voile et génois nous entrainent vers PORTO SANTO à une belle allure de plus de 8.5 nœuds de moyenne, avec des pointes au delà de 9.5 nœuds. A ce train nous prévoyons d’arriver en pleine nuit. Ce n’est pas la meilleure idée pour toucher terre.

    En fin de soirée le vent faiblit et tourne nord. Nous sommes maintenant au près bâbord amure. Cela fait largement chuter notre moyenne.

    Nous arrivons au petit matin en découvrant la cote escarpée de la petite ile dans la lumière du soleil levant. Il nous faudra encore 2 heures et demi pour passer le cap de l’ile de CIMA lorsque l’on arrive par le nord ouest. Nous aurons finalement mis 89 heures pour cette navigation de 480MN

      De LISBONNE vers MADERE via l'le de PORTO SANTO

      Arrivée en vue de l'ile de CIMA sur l'ile de  Porto Santo au petit matin  

    Nous sommes encore tôt pour avoir la capitainerie qui doit nous donner un emplacement comme nous en étions convenus par mail lors de notre départ de Lisbonne. Que nenni ! Nous sommes donc contraints de prendre un mouillage dans l’avant port. Promesse nous est faites de trouver une solution pour être à quai, ce qui nous permettra de voir notre problème de groupe électrogène.

    Ce sera fait pour 15 h. Horreur notre propulseur d’étrave ne veux rien savoir. Nous assurons dons le spectacle pour accoster dans une trop petite place par un fort vent de travers.

    Nous voici donc à quai. Mais après avoir fait le tour de nos problèmes, il s’avère que les solutions n’existent pas sur PORTO SANTO. Nous repartirons donc plus rapidement que prévu sur l’ile de Madère.

    Dommage, car nous avions prévu de faire le tour  de PORTO SANTO pendant ces quatre jours d’escale ce qui nous est impossible en l’écourtant de deux jours.

    Départ le 6 octobre, vers 11 heures, avec un fort vent latéral dans le port. Une sortie sans encombre, pour se retrouver une heure après notre sortie sans vent.

    Un bateau (HALBERG-RASSI 43) sorti deux heures avant nous se trouve à deux miles devant nous.

    Ce n’est pas un vrai plaisir de se faire balloter, avec des voiles qui claquent. Vers midi nous décidons de déjeuner au soleil et au moteur. Ce faisant nous rattrapons le HR 43 et même le dépassons au moment du dessert (gros gâteau plein de crème pour Didier et fruit pour Annie comme d’habitude).

    Le temps de ranger notre petite cuisine,  juste  une petite coulée d’air frais apparait. Annie décide que le moteur « ça suffit ». Nous remettons de la toile. Question : d’où vient cette risée ? Nous ne sommes pas d’accord ! Il faut empanner, mais non, mais si ! Nous n’avons finalement pas le temps de prolonger nos débats. Le vent s’établit finalement à 8/9 nœuds à 120°. Pendant notre repas et nos tergiversations le HR 43 (qui avait pris les mêmes options que nous de moteur) repart également sous voiles mais avec un temps de retard car avant de se mettre au moteur il avait affalé sa grand voile en ne restant qu’avec sont génois par vent arrière. Ainsi nous prenons quelques longueurs d’avance.

    Nous faisons route commune vers Madère. Nous arriverons à QUINTA DE LORDE, avec une bonne heure d’avance sur le HR 43, un peu avant  16 heures, soit  moins de cinq heures pour faire les 35 MN qui séparent ces deux iles.

    De LISBONNE vers MADERE via l'le de PORTO SANTO

    Abord Nord/Est de Madère en vue de la pointe de Sao Lourenço et lilot de do Farol

    L’accueil que nous réservent les gens de la marina est chaleureux. Nous allons demain vendredi  7 octobre pouvoir nous attaquer aux soucis mécaniques.  Nous attendons une réponse de GRASSI BATEAUX qui viendra en fin de soirée.

    Nous faisons le tour des problèmes, il envisage de dépêcher un technicien de La Rochelle.

    Le WE arrive et nous  avons décidé de consacrer ce vendredi pour une ballade à FUNCHAL.

    Mais cela est une autre histoire que vous retrouverez sur notre prochaine édition dans « Un peu de tourisme ».

     

     

     


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  • Commentaires

    1
    J-C Beaucaire parrai
    Lundi 10 Octobre 2011 à 14:25

    Bonjour, si ce n'est pas trop tard, je vous enencourage vivement à faire la route de la cote Nord de Madère qui est ( ou était ?) splendide, sauvage et impressionnante. Pour nous c'était en 1988. Espérons que ça ne s'est pas dégradé. Mais vous préferez peut-être faire le tour de l'île en bateau : logique !

    Bon vent et amitiés. Jean-Claude Beaucaire, parrain PROBTP,

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    2
    Flo Shoeller
    Jeudi 20 Octobre 2011 à 00:04

    Super couleur dans vos images, çà fait rêver ! même si il y a du retard sur la ligne... En tout cas notre golf n'était pas en reste le we dernier ... côté "couleurs" ... bisous tout plein et merci pour la ballade

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