• Sao Vincente tour de l’ile (Pas de photos car les conections sont trop faibles et tres longues Il faudra etre patient)

    A partir de notre mouillage de MINDELO (capitale de l’ile de Saint VINCENT) nous organisons le tour de l’ile. Nous choisissons de louer un mini car avec d’autres couples de français. Cela partage le cout d’une location avec chauffeur et est rentable pour huit.

    L’le est petite, d’une longueur de 24 km pour 16 km de largeur, avec deux routes qui partent de MINDELO. L’une vers le sud ouest vers l’aéroport, l’autre vers le nord et l’ouest et les grandes plages.

    Le matin nous partons pour SAN PEDRO (à proximité de l’aéroport) petit village de pécheurs et sa petite plage. Le village ne respire pas la richesse mais les gens sont accueillants. Nous nous arrêtons pour le café dans le bar du village tenu par un français qui habite dans le village depuis 11 ans.

    On dit que SAN PEDRO est l’endroit le plus venté de l’ile et l’ile de saint Vincent la plus ventée du CAP VERT. Nous confirmons aisément ces affirmations.

    Puis nous revenons vers MINDELO pour  prendre la route qui mène vers CALHAU qui se veut la station balnéaire de l’ile. Une grande plage, des rouleaux et du vent  en fond un sport prisé par les Wind surfeurs. De retour de pèche quelques pécheurs débitent leurs prises du matin sur la plage. Les maisons sont vides et cela rend le village triste sans la vie estivale et les touristes.

    En route pour BAIA DES GATAS où nous avons décidé notre pose du déjeuner. Un petit restaurant, spécialisé dans le poison grillé, nous accueille. Nous passons commande et en attendant allons sur la plage nous baigner dans les piscines naturelles qui parsèment la plage.

    Après un court bain nous retournons vers le restaurant. Le temps d’un « ponch » et nous poissons grillés sont dans nos assiettes. Un vrai délice nous inonde les papilles.

    Après le repas départ pour le « MONTE VERDE » point culminant de l’ile à 774 m.  Le vent souffle et nous refroidit, mais un panoramique 360° permet la vision générale de l’ile et nous permet la découverte des ilots inhabités de SANTA LUCIA, BRANCO et ROZO ainsi que SAN ANTAO au nord.

    Un panorama magique dans la douceur de l’éclairage de fin d’après midi.

    Retour vers 17h à MINDELO un peu saoulés par le vent et les cahots du van. 

    SAINT VINCENT est une ile aride où les cultures sont difficiles, mais c’est aussi la plus artistique du CAP VERT. La musique est partout présente, dans les bars et  restaurants, dans la rue. L’ile abrite le plus grand carnaval du CAP VERT d’inspiration brésilienne, sans oublier que c’est l’ile de CESARIA EVORA l’emblématique chanteuse cap verdienne.

    Puis MINDELO c’est le port de départ vers l’ouest et les cotes brésiliennes alimentant les phantasmes de nombres de coureurs des mers.  Cela crée une ambiance festive comparable à nulle autre sauf peut être CUBA.

     


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    Nous préparons le départ vers l’archipel du cap vert.

    La météo est favorable pour ce cap vers l’ouest car elle nous prévoit un vent de 15 à 20 nœuds de nord est (environ au 40°) ce qui nous fait envisager une route directe au travers, voire petit largue.

    Nous avons 347 MN pour arriver à MAIO, la plus proche de l’archipel en venant de DAKAR, où nous avons prévu une courte escale avant de reprendre la navigation vers l’ile de saint Vincent  lieu de notre prochain mouillage pour une dizaine de jours.

    Nous partons de DAKAR vers 6 heures du matin pour espérer arriver en fin d’après midi après une soixantaine d’heures de navigation.

    Nous hissons toutes les voiles. Le vent est supérieur à 20 nœuds et nous filons à une moyenne supérieure à 8 nœuds. Dans ce premier bord la mer devient dure et hachée pour le déjeuner ce qui n’est pas confortable et Annie n’est pas en forme.

    Le vent avoisine les 25 nœuds en fin de journée et nous réduisons la voilure pour nous préparer à une nuit agitée ; Le vent et une forte houle de travers nous « branlent » sévèrement. Cela va durer les 48 heures suivantes. Malgré un deuxième ris et sous trinquette ATANUA gite et de grosses vagues nettoient le pont des poussières de la pollution de DAKAR.

    Nous sommes bientôt sur Maio et espérons un peu de repos dans ce mouillage que l’on nous annonce calme. Il nous reste environ 100MN et Annie à hâte d’abandonner le seau qui l’accompagne depuis des heures dans ses déplacements sur le bateau.

    Le quart de nuit s’organise avec toujours un vent fort et  cette mer agitée qui se creuse d’une houle de 5 à 6 mètres. Nous passons non loin du navire câblier « l’le de Bréhat » au travail. Il est 22 heures.

    C’est à ce moment que nous recevons plusieurs messages (dont l’un relayé par « l’le de Bréhat ») qui nous informe de l’impossibilité d’un arrêt à Maio. Le message est alarmiste sur un danger pour les biens et personnes.

    Nous envisageons trois possibilités :

    -          Passer outre

    -          Continuer notre route vers MINDELO

    -          Remonter au nord vers San NICOLAU et faire escale à TARRAFAL

    Nous optons pour la route directe vers MINDELO malgré les conditions météo et la perspective de se faire secouer encore pendant une quarantaine d’heures.

    Gagné !!  Les conditions restent les mêmes jusqu'à MINDELO ou nous arrivons au lever du jour. Nous aurons donc passé 72 heures (pour une étape de 490 MN) dans l’essoreuse à salade. Les deux marins «ORANGINA » sont bien secoués et l’on peut assurer qu’ils ne sentent pas le moisi.

    Le mouillage n’est pas confortable car ATANUA roule dans la houle qui vient du large, mais il

    ne nous empêche pas de prendre quelques heures pour dormir tranquillement avant de poser les pieds à terre.

    DAKAR vers MINDELO  via MAIO

    Le Mouillage de Mindelo est surperbe

    Le déjeuner pour Annie sera le premier vrai repas depuis 72 heures.

    Nous sommes sur l’ile de saint Vincent et nous nous préparons pour quelques jours de tourisme. Les discussions sur les pontons nous relatent toutes les conditions musclées de ces jours récents et chacun d’expliquer la meilleure façon de partager son alimentation avec les poissons. Aux derniers sondages le mixte chocolat /banane l’emporte largement.

     

     


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    Nous voici de retour sur DAKAR.

    Déçus de n’avoir pas rempli notre sac de souvenirs sur le SAOUM. Déçus également pour Mathieu et les enfants de n’avoir pas réussi les retrouvailles à FOUNDIOUNE pour qu’ils rentrent vers Dakar avec nous pour une courte navigation sur ATANUA.

    DAKAR (acte 2)

    Mathieu a la barre. Tres fier !

    Nous passerons une nuit chez Mathieu et nous organisons une virée pour le dimanche. Une courte navigation dominicale vers les iles des MADELEINES

    DAKAR (acte 2)

    avec un mouillage pic nique le midi, puis retour en faisant le tour de l’ile de Gorée dans l’après midi. Les conditions sont idéales pour nos néo-marins, et nous aurons beaucoup de mal pour retirer la barre des mains de Mathieu. Une vraie belle journée de plaisir pour nous et les enfants.

    DAKAR (acte 2)

    Jacques en pafait barreur.

    Le lendemain nous partageons le diner dans un restaurant sur l’ile de Gorée. Le bac de huit heures nous permet de visiter l’ile à la nuit vidée des touristes qui l’envahissent le jour. Un autre vrai moment de quiétude loin du tumulte de la ville de DAKAR.

    Entre ces moments de douceur nous bataillons ferme pour résoudre nos derniers souci s de mécaniques et profitons pour faire réaliser un taud afin de nous protéger du soleil qui nous brule la peau. ATANUA est bien beau avec sa nouvelle parure.

    Mathieu nous aide (encore !) pour faire le plein de Gasoil afin de nous assurer de la qualité de ce que nous mettons dans notre réservoir. Certains n’auront pas cette aide et auront quelques conséquences sur les filtres et injecteurs les jours suivants allant jusqu'à vidanger et jeter la totalité du réservoir.

    L’arnaque sur le gasoil fourni à DAKAR n’est pas une légende de touriste. Merci Mathieu de l’aide précieuse qui évite ces déboires.

    Le tourisme de l’équipage dans Dakar se limite à quelques ballades et la quête de la meilleure superette pour mettre au niveau nos réserves.

    Afin de ne pas déroger à nos habitudes nous passons une demi-journée au poste de police du plateau pour établir une procuration à Mathieu lui permettant de retirer nos cartes bancaires qui ne sont pas encore arrivées. Cela nous semble illusoire d’espérer les voir arriver un jour. Un loupé qui ne nous arrange pas mais nous évite d’être trop dépensier.(je pense que notre banquier nous oblige ainsi  à être très raisonnable.)

    Contre mauvaise fortune nous avons récupéré quelques photos de ce que nous avons raté sur le Saloum dont la messe du dimanche précédent qui fut, parait il, un moment d’intense émotion pour tous. Ce que je crois car les chants, que je ne peux vous restituer, sont impressionnant de ferveur.

    Nous mettrons en ligne une petite sélection de ce que nous avons à regretter.

     


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    Nous arrivons à DJIFER aux dernières heures du jour après 12heures de navigation.

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    Le temps d’assurer le mouillage et de faire un peu de rangement sur ATANUA, nous nous préparons pour aller à terre pour participer à une fête organisée par les parents de Paola pour son anniversaire.

    Oh rage !oh désespoir ! Notre moteur d’annexe ne démarre pas.

    Nous participerons malgré tout à la fête. Cela nous prend un peu la tète, mais comme dirait un ami « nous ne sommes payés pour avoir raison » et « on ne refait pas l’histoire ».

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    Le boulanger de DJIFER au fournil

    Ne pouvant débarquer avec notre  annexe nous nous organisons donc en conséquence pour effectuer un peu de tourisme en pirogue. Nous louons donc les services d’un piroguier pour une petite ballade dans les BOLONGS.

    Nous programmons une promenade qui d’abord nous emmène dans les méandres à la découverte  de la faune et des oiseaux ;

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNEDJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    Les méandres des BOLONGS et un courlis vert

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNEDJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    Un varan et les pélicans

    Puis nous ferons une halte dans un petit village où nous découvrons la case santé et surtout les enfants qui nous courent autour.

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    Pour la halte du déjeuner le piroguier fera une cueillette d’huitres sauvages, nous nous arrêtons sur le bord du Saloum sur une aire qui est aménagée. Un villageois nous a préparé un feu de bois sur lequel nous allons cuire (fumée) les huitres récoltées.

    DJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNEDJIFER , le SALOUM et FOUNDIOUNE

    La cuisson des huitres et l'ouverture pour un vrai régal

    Annie promettant de ne prendre qu’une petite douzaine selon son habitude. Toutefois les locaux n’ouvrent pas assez vite les coquillages. Annie se mettra au labeur pour son propre compte. Nous ne pourrons vérifier la quantité absorbée, mais il faut reconnaitre que c’est une délicieuse expérience.

    Le lendemain nous cherchons un mécanicien pour ausculter notre moteur. Nous trouverons ce personnage qui vient d’un village voisin. Le remède administré sera pire que le mal. Pour le coup nous voila sans moteur pour notre séjour sur le Saloum.

    Nous décidons de retourner sur Dakar pour la réparation et le remplacement des pièces détériorées.

    Rage de notre part mais c’est l’Afrique et son fatalisme.

    Nous quittons donc à regret les autres et nos projets sur le Saloum.

    De bonnes âmes compatissantes nous promettent de nous faire des photos de leurs ballades et ainsi nous faire partager les paysages et rencontres que nous ratons

    Aussi cela nous permet de faire partager ce que nous avons manqué.

     


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  • Nous voici repartis vers Dakar après un séjour tronqué sur  l’embouchure du Saloum.

    Le départ se fait bout au vent ; le retour se fera donc en tirant des bords ce qui allonge la distance de retour. Le vent régulier de 10/12 nœuds environ est pile sur notre cap au 340°. Cela risque d’être long et pénible car ATANUA n’est pas un foudre de guerre au près serré

    DJIFER vers DAKAR

    Départ du mouillage à l'aube de DJIFER vers DAKAR

    Le moral de l’équipage n’est pas mieux compte tenus des problèmes mécaniques qui nous poursuivent depuis quelques temps. Nous décidons de faire l’essai de l’hélice réparée en vraie grandeur.

    Vroum, vroum ; Nous calons le compte tour sur 1800 t/mn et glissons à 5 nœuds sur une légère houle de face qui tape un peu.

    Nous sommes partis vers 5h30 aux premières lueurs de l’aube, nous serons au mouillage de Dakar vers 18h 30 au moment où le soleil frôle l’horizon.

    Pas très glorieux pour les marins, mais l’envie n’était pas au rendez vous. Nous avions hâte d’être sur Dakar pour retrouver notre mécanicien préféré et lui exposer nos déboires sur notre moteur d’annexe. Mais hâte surtout de savoir  l’ampleur des dégâts causés à notre petit moteur d’annexe et échafauder des plans pour les solutions pour se procurer les pièces détériorées.

    Nous retrouverons Harouna le sorcier de la mécanique sur la plage vers 9H pour prendre notre moteur et le porter à l’atelier et ainsi faire le diagnostique du travail à accomplir. Nous le reverrons le lendemain pour remplacer l’ancienne rondelle de blocage récupérée, par la rondelle frein usinée ici comme il nous l’avait promis.

    Les nouvelles du petit moteur sont rassurantes, le moteur a chauffé mais pas de gros dégâts. Encore une histoire de pompe à eau détériorée pas les démarrages effectués à sec par le « pseudo mécano » de DJIFER.

    L’esprit plus libre nous allons consacrer un peu de temps pour nous détendre à Dakar.


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